Proverbe/citation
du jour
"Qu'est-ce que cela
peut faire que je lutte pour la mauvaise cause puisque je suis de
bonne foi? – Et qu'est-ce que ça peut faire que je sois de
mauvaise foi puisque c'est pour la bonne cause." Jacques Prévert
Après l'Armageddon
On
semble l'avoir oublié assez rapidement, mais lorsque la fameuse
crise de la grippe A H1N1 a frappé le Québec et le reste du monde,
beaucoup de gens ont vraiment été pris de panique. Vous vous
souvenez de tout le battage médiatique qui a eu cours alors? Les
nombreuses déclarations du gouvernement? Les files d'attente pour la
vaccination? La pénurie de désinfectant pour les mains, de gants et
de masques dans les pharmacies? Des millions de dollars ont alors été
dépensés et finalement, la grippe en question n'a pas tué plus de
gens que la grippe «normale» qui apparaît chaque année.
On
aura beau dire qu'il ne fallait pas prendre de risque et que la
grippe aurait pu causer beaucoup plus de dommages, mais je demeure
néanmoins convaincu qu'elle a été un moyen pour divers groupes
d'intérêt pour s'enrichir aux dépens du peuple. Enfin...
Ce
que j'en retiens le plus, c'est le volume d'appels de la part
d'auditeurs que j'ai reçu durant la crise, et lorsque les cliniques
de vaccination se sont déroulées, c'était pire encore. Je pouvais
sentir la peur dans la voix de nombreuses personnes. J'ai été
moi-même frappé par la grippe, que j'ai traînée durant plusieurs
semaines, mon poids est descendu à 148 livres pendant quelques jours
(je suivais un régime à cette époque et mon poids était entre 155
et 160 livres, ç'a remonté depuis!) et bien que j'étais «poqué»,
je n'ai jamais cessé de travailler.
Aussi,
mon patron d'alors m'a contacté relativement à des plaintes de la
part d'auditeurs qui lui auraient rapporté que j'avais dit en ondes
que «le vaccin c'était de la marde», déclaration que je n'ai
jamais faite soit dit en passant. J'ai toujours supposé qu'elles
émanaient de gens impliqués dans le système de santé, mais je
n'ai jamais eu de confirmation à ce sujet. Il y a des gens qui se
plaisent à déformer et exagérer les propos émis par des gens qui
ne sont pas de leur avis, croyez-moi, je l'ai appris au micro à
CJMC!
Or,
ce que j'ai donné comme point de vue durant mon émission
radiophonique, c'était ce que j'ai mentionné plus haut dans ce
billet, en plus de dire que je ne me ferais pas vacciner, que ma dose
était disponible pour d'autres personnes, et que je jugeais les gens
assez responsables pour déterminer par eux-mêmes s'ils souhaitaient
se faire piquer ou non.
Bien
que les risques ne soient pas si grands, la possibilité d'une
pandémie mondiale qui provoquerait la mort de milliers, sinon des
millions de personnes, demeure chose possible. À quoi pourrions-nous
nous attendre dans une telle situation?
Rappelez-vous
de la «Crise du verglas» en 1997 : des centaines de personnes
ont été évacuées des grands centres et beaucoup d'entre elles
étaient très mal préparées à faire face à la musique. Il y a eu
diverses pénuries, quelques actes de pillage
également, mais somme toute, la situation n'a pas été si terrible.
Et si maintenant c'était la quasi totalité de grandes villes comme
Québec ou Montréal qui était évacuée? Imaginez le cauchemar sur
les routes, des cadavres dans les rues, les pénuries d'essence, les
actes criminels qui seraient commis, etc.
Une
région comme la Gaspésie deviendrait certainement la destination de
milliers de personnes. Sans du tout avoir envie qu'une telle
situation se produise, je crois tout de même que les gens de notre
région seraient plus aptes à faire face à la musique que de
nombreux habitants de centres urbains, car nous avons beaucoup de
ressources qui nous entourent qui seraient utiles pour nourrir la
population et il serait même possible de produire de l'électricité
à l'aide des éoliennes du territoire.
Une scène du documentaire "After Armageddon" |
Un
documentaire sur le «pire scénario possible» en cas de pandémie a
été produit il y a quelques années. Il s'intitule «After
Armageddon» et relate l'histoire de la famille d'un paramédic de la
région de Los Angeles qui se bat pour sa survie.
À travers cette histoire fictive, de nombreux spécialistes donnent leur point de vue sur ce qui pourrait se produire alors. Pensez simplement au système de santé qui serait inapte à répondre à la demande, aux milliers de cadavres dont il faudrait disposer rapidement, du fait que beaucoup de gens sont, comme le dit un spécialiste dans le documentaire, "à neuf repas de ne plus avoir de bouffe", des pillages, des meurtres qui seraient commis pour une simple bouteille d'eau par exemple...
À travers cette histoire fictive, de nombreux spécialistes donnent leur point de vue sur ce qui pourrait se produire alors. Pensez simplement au système de santé qui serait inapte à répondre à la demande, aux milliers de cadavres dont il faudrait disposer rapidement, du fait que beaucoup de gens sont, comme le dit un spécialiste dans le documentaire, "à neuf repas de ne plus avoir de bouffe", des pillages, des meurtres qui seraient commis pour une simple bouteille d'eau par exemple...
Le
documentaire, en version originale anglaise, peut être visionné en
neuf parties que vous pourrez trouver ici :
Une page Youtube
présentant toutes les parties :
http://www.youtube.com/playlist?list=PL9B726990A29D0D9F
La page de l'Internet
Movie Database sur le film :
http://www.imdb.com/title/tt1607542/
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