Proverbe/citation
du jour
"En guerre comme en
amour, pour en finir il faut se voir de près." -Napoléon 1er
«300», la vraie
histoire
Gerald Butler - 300 |
À sa
sortie, il y a quelques années, le film « 300 », mettant
en vedette Gerald Butler dans le rôle de Léonidas, le roi de Sparte
qui a mené une bataille désespérée contre l'envahisseur perse
avec 300 membres de sa garde personnelle, a suscité l'engouement
envers cet épisode héroïque de l'Antiquité qu'est la bataille
des Thermopyles.
Il
faut toutefois garder à l'esprit que ce film joue grandement dans la
fiction. En réalité, les 300 Spartiates n'étaient pas seuls lors
de la bataille. Les cités grecques avaient à leur disposition une
force de 7000 fantassins, sans aucun appui de cavalerie toutefois, et leur
marine comportait 271 trirèmes. L'armée perse, pour sa part, avait une supériorité
numérique écrasante : 250 000 fantassins, 50 000 cavaliers et
1200 trirèmes. Les nombres jouaient nettement en faveur de Xerxès 1er.
Léonidas - The Last Stand of the 300 |
À la guerre, il n'y a pas que le nombre qui compte : la stratégie peut jouer un rôle significatif pour compenser. Afin
de maximiser leurs chances de stopper l'agression, les Grecs ont
regroupé leur armée en un lieu étroit le long de la côte, dans
les Thermopyles.
À cet endroit, leur petit nombre leur permettait de bloquer le passage en limitant la liberté de mouvement de l'ennemi.
Si Léonidas et ses 300 ont été choisis pour diriger la défense, c'était parce qu'ils étaient, selon des experts modernes, des troupes d'élite, le « Delta Force » de l'Antiquité, et ils avaient comme mission de stopper les Perses ou de mourir en tentant de le faire, et c'est ce qu'ils ont fait.
À cet endroit, leur petit nombre leur permettait de bloquer le passage en limitant la liberté de mouvement de l'ennemi.
Si Léonidas et ses 300 ont été choisis pour diriger la défense, c'était parce qu'ils étaient, selon des experts modernes, des troupes d'élite, le « Delta Force » de l'Antiquité, et ils avaient comme mission de stopper les Perses ou de mourir en tentant de le faire, et c'est ce qu'ils ont fait.
La bataille a duré trois jours. C'était une suite combats féroces qui se sont terminés après
qu'un traître eut donné aux Perses des informations qui leur ont
permis de positionner des archers pouvant attaquer l'ennemi d'une
position élevée et d'attaquer les Grecs par l'arrière.
À ce
moment, au troisième jour, la plupart des troupes grecques s'étaient
déjà repliées, laissant derrière les 300 spartiates sous le
commandement de Léonidas, ainsi que 700 volontaires des citées de
Thèbes et de Thespies, qui ont été massacrés, mais dont le
courage et la détermination ont stoppé Xerxès dans sa tentative
d'envahir les cités-états.
Cette
bataille de l'antiquité, où un petit nombre a fait toute la
différence, est un moment crucial de l'histoire de l'Occident, car en se
sacrifiant, Léonidas et ces 1000 soldats ont sauvé les démocraties
naissantes dont découlent celles d'aujourd'hui. Si la Perse avait
envahi la Grèce, l'histoire moderne aurait certainement été différente.
Themistoclès - The Last Stand of the 300 |
De
nombreux faits en lien avec cette guerre ancienne ne sont pas
suffisamment connus, comme par exemple le fait que pendant que
Léonidas commandait les troupes terrestres, un amiral grec du nom de
Thémistoclès, commandant les 271 trirèmes, a mené une brillante
série d'attaques contre la flotte perse. Des historiens croient qu'il est le génie militaire derrière toute la défense grecque., autant sur terre que sur mer.
Un
documentaire intitulé «The Last Stand of the 300» vous permettra
d'en apprendre beaucoup sur le sujet, notamment le fait que les
«Immortels» étaient loin de ressembler aux ninjas que l'on peut
voir dans le film de Zack Snyder, et que certaines anecdotes, comme
celle où un des lieutenants de Léonidas a répliqué à un
émissaire perse, quand il a dit que le ciel serait obscurci par les
flèches, qu'ils se battraient dans l'ombre, sont véridiques.
Les Hoplites de Léonidas - The Last Stand of the 300 |
Aussi,
les Spartiates pouvait décorer leur bouclier, contrairement à ce
que l'on peut voir dans le film. Un des spartiates, au lieu d'y
mettre un animal féroce, y a mis... une mouche. Quand on lui a
demandé pourquoi il décorait son bouclier d'une minuscule mouche,
il a répliqué que celle-ci ressemblerait à un lion aux yeux des ennemis
qui y feraient face de près.
Si vous maîtrisez suffisamment l'anglais, vous allez assurément apprécier ce documentaire. Bonne écoute!
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