Proverbe/citation du jour
« Un homme, ça peut-être détruit, mais pas vaincu. » -Hemingway, Ernest (1899-1961)
Utiliser le "tourisme sexuel" pour stimuler l'industrie touristique en Gaspésie? Pourquoi pas!!!
Ce vendredi matin, simplement pour changer le mal de place, mais de manière non orthodoxe, j'ai envie de m'attarder à un sujet qui risque d'en faire suer « une couple ». Nous voulons stimuler le tourisme en Gaspésie? Alors, pourquoi ne pas utiliser le tourisme à caractère sexuel???
Il doit y en avoir qui avalent de travers en lisant ces lignes, des gens qui ne voient en moi qu'un pervers du genre du vieux cochon qui va dans un pays en voie de développement pour se taper une mineure, le genre de bonhomme chauve avec une grosse bedaine qui n'attire aucune femme ici, mais qui peut payer pour abuser d'une enfant sans défense ailleurs dans le monde, mais faites-vous une idée : « Non! Non! Non! » Je ne vais pas du tout dans ce sens...
Nous voulons stimuler le tourisme en Gaspésie à l'année longue, que ce soit le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver? Nous voulons que les gens se sentent bien ici? Alors nous pouvons ouvrir nos portes à des gens corrects qui ne sont pas les bienvenus ailleurs.
Vous voulez des exemples?
Des gens sont réfractaires à une randonnée pédestre de nudistes à Montréal ou en Mauricie? Pourquoi ne pas leur offrir la possibilité de le faire dans le Parc de la Gaspésie durant certaines journées qui leur seraient réservées durant la période estivale? On pourrait spécifiquement leur réserver une zone et cela n'affecterait nullement les activités des touristes habillés qui fréquentent le parc au même moment...
Le tourisme gai dérange des gens quelque part au Québec? Pourquoi ne pas encourager les gais à venir chez nous en leur offrant un respect qu'ils n'ont pas ailleurs en province? Cela pourrait même être un camp de vacances qui leur serait spécialement destiné!
Des échangistes organisent une rencontre durant une fin de semaine et ont besoin d'hôtels ou de motels pour le faire? Pourquoi ne pas leur offrir de le faire chez nous? Une activité du genre s'est tenue à Drummondville en octobre 2010, alors que des adeptes du genre ont loué un hôtel complet (118 chambres!) et l'ont fait sans causer de problèmes, allant même jusqu'à engager des agents de sécurité pour assurer le bon ordre. Pourtant, on a déclaré par la suite que ces gens n'étaient plus les bienvenus (voir un lien vers un article sur le sujet ici bas.) Une activité durant une fin de semaine complète, impliquant la location de 100 chambres en Gaspésie, ne serait-elle pas un plus pour nous, un plus mineur, mais concret?
Que les personnes de la Haute-Gaspésie qui ont envie de me traiter de pervers ou de dépravé ou qui pensent que la tenue d'activités du genre se calment le pompon : les gens impliqués dans les situations citées plus haut devraient de préférence parvenir de l'extérieur de la région d'une part (on veut de l'argent neuf!), et de l'autre, agir en adultes responsables et consentants dans la pratique de leurs activités, ce sont là des conditions sine qua non. Si des "locaux" sont intéressés à participer, ils en ont aussi la possibilité.
Semble-t-il que ce sujet, que j'avais déjà antérieurement abordé dans un média radiophonique de la région, a porté écho dans un hôtel de ville de la région. Bien que je n'aie pas utilisé l'expression "tourisme sexuel" alors, des gens ont décrit ainsi ce dont je parlais en ondes, d'où l'utilisation de l'expression.
À vous de juger pour la suite, mais le fait de faire preuve d'ouverture envers un groupe de personnes ayant des goûts sexuels particuliers, un groupe ostracisé ailleurs au Québec, mais respectueux des lois et des coutumes des gens d'ici, et prêt à dépenser de l'argent pour agir en toute paix, tranquillité, et légalité, peut-il apporter plus sur le plan économique à notre région qu'un festival de « joueux de tam-tam fumeux de pot mangeux de luzerne » subventionné à l'os?
Je vous laisse en juger!
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