mercredi 27 février 2013

Sujets du 27 février 2013


Proverbe/citation du jour
«La critique constructive est un levier du progrès.» -Anonyme


Un carte des présumés agresseurs sexuels au Saguenay
Le Journal de Québec, édition du Saguenay-Lac-Saint-Jean, du 26 février 2013 propose un dossier sur les présumés agresseurs sexuels de la région de Chicoutimi-Jonquière. Une carte permet même de localiser, sans qu'on donne leur adresse précise toutefois, plus de 110 de ces personnes, qui ont au cours des 12 derniers mois défilé au palais de justice de Chicoutimi, afin de faire face à des accusations à caractère sexuel :




On note aussi qu'une dizaine de ces agresseurs sexuels habitent à moins de cinq minutes d'un établissement scolaire, l'École primaire Sacré-Coeur, à Jonquière.

Les informations relatives aux personnes accusées d'agressions à caractère sexuel, comme celles sur des personnes accusées d'autres crimes, sont disponibles dans n'importe lequel palais de justice au Québec, il n'y a rien de secret là-dedans. Conséquemment, que ces informations soient diffusées, dans les limites permises par la loi et par le système judiciaire, est chose possible.

Les gens ont donc légitiment la possibilité de savoir si une personne accusée ou condamnée pour un crime à caractère sexuel habite dans leur voisinage.

Comme parent, j'aimerais bien savoir si une personne représentant un danger potentiel pour P.A. Junior habite le voisinage. Je me demande par contre si l'accès à de telles informations ne risque pas de causer plus de torts que de bien. Plusieurs l'ignorent, mais nombre d'agresseurs d'enfants ne sont pas des étrangers, mais des personnes proches des petites victimes.

Aussi, sans dire que l'on doit cacher la présence d'agresseurs sexuels, on risque de créer un contexte de panique et un climat de suspicion exagéré au sein de la population en diffusant de l'information sur le sujet, ce qui peut provoquer des accusations non fondées. J'ai en mémoire ce qui m'est arrivé l'été dernier, alors que je prenais des photos lors d'une fête populaire et qu'un parent d'enfant m'a pris à parti parce que je venais de photographier sa petite fille en prenant un plan de foule. L'homme craignait que je sois un pédophile cherchant à prendre spécifiquement sa fille en image.

La meilleure arme contre les pédophiles et agresseurs demeure à mon avis la PRÉVENTION. Il faut faire en sorte que les enfants soient sensibilisés au danger et sachent quoi faire s'ils sont approchés ou si un autre enfant l'est dans leur entourage. Aussi sévères que puissent être les lois et les peines à l'endroit des agresseurs, le danger ne pourra jamais être réduit à zéro.

Pour plus de détails :




Punkt , le nouvel album de Pierre Lapointe
Le chanteur Pierre Lapointe propose cette semaine son nouvel album, « Punkt ». Vous voulez jeter un coup d'oeil à la pochette? La voici :

Pierre Lapointe sur un lit avec ce qui semble être deux personnes assez jeunes et nues. On peut penser qu'il s'agit de deux jeunes hommes, sinon des garçons, quoi que j'ai vu sur un site critiquant l'album une mention que l'une des deux personnes serait une femme, une styliste travaillant avec le chanteur. Je suppose qu'il s'agit de la personne assise. Difficile d'en juger parce qu'on voit mal la personne...

Un aperçu des paroles maintenant? Un extrait de « Les enfants du diable » :

«Les enfants du diable passent des jours agréables
Gorgent leurs verges de sang et s'enculent en chantant.»

Pas de commentaires de ma part, sinon que je me suis fait traiter de pervers pour des propos en ondes bien moins pires que ces paroles!

On aura beau tenter de me convaincre d'aimer l'art de Pierre Lapointe, mais désolé, je n'en suis pas capable... Sa voix haut perché, son accent à la française, ses paroles, sa musique, tout me tape sur les nerfs. Les critiques du Plateau et de Radio-Canada,en plus de chroniqueurs culturels « branchés », auront bien beau le porter au nues, mais moi, désolé, « pas capable ». Les Monique Giroux de ce monde auront bien beau tenter par tous les moyens de me faire aimer, mais comme on dit « On peut amener un cheval à la rivière mais on ne peut le forcer à boire. »

Fait à noter, en quatre années et demie comme animateur radiophonique, de mars 2007 à novembre 2011, je n'ai jamais eu la moindre demande spéciale pour une chanson de Pierre Lapointe, alors que plein d'autres artistes québécois moins connus, parmi eux plusieurs qui ne bénéficient d'aucune subvention et dont on n'entendra jamais le nom à l'ADISQ, m'ont régulièrement été demandés.

Quelqu'un peut dire combien Pierre Lapointe reçoit en subventions pour ses albums?

Y en a-t-il parmi vous qui en ont acheté un?

Vos commentaires sont les bienvenus!

Pour plus de détails :

1 commentaire:

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