mardi 22 janvier 2013

Sujets du 22 janvier 2013

Proverbe/citation du jour
« Parler de liberté n'a de sens qu'à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre. » -Eric Arthur Blair, dit George Orwell



Parler de liberté
La citation du jour est l'oeuvre d'Eric Arthur Blair, mieux connu sous le nom de George Orwell, auteur des romans « 1984 » et « La ferme des animaux », deux livres qui selon moi devraient faire partie de ceux à l'étude dans tous les écoles au Québec bien avant une multitude d'autres actuellement proposés.

Orwell nous a été servi à tous les sauces depuis qu'il a écrit ses deux nouvelles les plus connues. Son nom a été évoqué autant par des gens de gauche que par des gens de droite, autant par des libéraux que par des conservateurs, autant par des pacifistes que des militaristes. Qui était vraiment George Orwell, quel message souhaitait-il le plus communiquer à ses lecteurs?

Je crois en ce qui me concerne que le thème central de toute l'oeuvre d'Orwell est le totalitarisme et les dangers qu'il représente pour l'humanité. Orwell craignait que des gouvernements comme ceux de l'Union soviétique sous Staline ou l'Allemagne nazie sous Hitler deviennent la norme, et que des leaders charismatiques prennent le pouvoir partout dans le monde pour imposer leur idéologie, leur système, en écrasant tout ce qui s'opposent à eux.

Les leaders qui ont suscité de tels craintes chez l'auteur de 1984 ont imposé leur pouvoir, mais n'ont jamais pu le mener à la perfection. Dans l'univers d'Orwell, la télévision et la radio servent directement les intérêts de l'État tout puissant et permettent d'observer les moindres mouvements des citoyens. Pouvez-vous vous figurer la réaction d'Éric Arthur Blair si on lui permettait de voir le monde de 2013, dans lequel la technologie va bien au-delà de ce qu'il pouvait s'imaginer en écrivant son roman, une technologie basée sur des ordinateurs miniatures et sur un réseau Internet qui permet à l'État de suivre pas à pas les citoyens?

À notre époque, où les idées peuvent circuler plus librement qu'elles n'ont pu le faire auparavant dans l'histoire de l'humanité, nous devons nous demander si nous sommes aussi libre de nous exprimer que nous ne voulons bien le croire. Je rappelle la citation de George Orwel : « Parler de liberté n'a de sens qu'à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre. »

Lorsque j'ouvre mon appareil radio et que j'entends uniquement des pro-environnements, des anti-républicains ou des anti-Harper s'exprimer sur les ondes de Radio-Canada, alors qu'au même moment des nouvelles importantes sont enfouies sous une pile d'autres nouvelles insignifiantes sur un réseau comme TVA, et que je me vois bloquer l'accès au compte Twitter et Facebook de politiciens et d'activistes parce que j'exprime un point de vue qui ne va pas dans le sens souhaité par ces gens, des gens qui sont visiblement incapables de tolérer qu'on pense différemment d'eux et qu'on exprime notre point de vue haut et fort, sans pour autant user de menaces, sans tenter d'empêcher les autres de donner eux aussi leur point de vue, je me dis que ça va bien plus mal qu'on ne veut bien le voir au Québec.

Politiciens, Carrés rouges, leaders syndicaux, militantes féministes, journalistes, vous tous qui avez la tête qui penche à gauche, ne venez pas me parler de liberté si vous ne m'accordez pas la liberté de dire aux gens ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre, parce que votre « liberté » que vous prêchez n'en est alors pas une, mais bien un dictature, mais en êtes-vous conscients?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de faire parvenir votre commentaire. Il apparaîtra sur la page suite à son approbation.