«Tout est cycle, cercle vicieux, éternel retour.» -Morgan Sportès
Vers
un nième plan de relance de la Gaspésie?
Dans le but d'élaborer un plan de relance de la Gaspésie, Gaétan
Lelièvre, le député de Gaspé et ministre délégué aux régions,
responsable de la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine, était de passage à
Sainte-Anne-des-Monts vendredi dernier pour une rencontre avec des
intervenants du milieu municipal et économique de la MRC de la
Haute-Gaspésie.
Gaétan Leliève est vice-président dudit plan de relance et dit
vouloir faire vite et passer à l'action car il a un échéancier
serré. Un rapport sur la stratégie d'intervention du gouvernement
doit être prêt dès le mois prochain. Le ministre a déclaré à
Radio-Canada que les besoins sont identifiés et qu'il faut
maintenant agir.
Le député
de Gaspé compte présenter un rapport au comité ministériel, qui
est présidé par la première ministre Pauline Marois, en mars
prochain. Suite à cela, ce rapport devrait être acheminé au
Conseil des ministres.
Je me demande en toute sincérité où ce nième plan de relance de
la Gaspésie va nous mener, une fois encore. Combien de blah blah
répétitif autour de tables, combien de plans aux conclusions
similaires qui ont fini sur des tablettes à accumuler de la
poussière, combien de millions de dollars ont été enfournés dans
de tels projets dans le passé sans le moindre changement valable et
durable pour la région?
J'ai l'impression que le gouvernement n'est pas la solution, il est
bien plus le problème qui freine le développement de la région!
Je crois que le cœur du problème est que les divers niveaux de
gouvernement ont créé un état de dépendance il y a de cela des
décennies et ce dernier se perpétue depuis. Pensons notamment au
chômage saisonnier, auquel nombre de Gaspésiens se sont habitués
et en ont fait un mode de vie, une source de revenu régulière, au
lieu d'un revenu en cas de besoin réel. Il est vrai que certains
emplois ne peuvent être occupés autrement que durant une partie de
l'année, mais quels ont été les efforts accomplis pour prolonger
la saison de pêche et de transformation du poisson en allant
chercher des approvisionnement ailleurs par exemple? Le même
phénomène touche la forêt et le tourisme.
Au lieu d'utiliser l'argent des contribuables pour « investir »
dans la région, les gouvernements devraient selon moi assouplir les
règles pour permettre aux entreprises de s'installer plus facilement
dans la région et accorder des crédits d'impôt.
Un autre manque cruel dans la région est un bassin de travailleurs
qualifiés. Pour ce faire, il faudrait que l'offre en formation
professionnelle soit élargie.
Aussi, la région a besoin de sang neuf. Stimuler l'immigration en
région permettrait d'apporter de la fraîcheur sur ce plan.
Ce sont là les moyens qui devraient être employés à mon avis,
mais il faut être conscient du fait que pour changer la situation,
il faut envisager du travail de longue haleine, parce que ce n'est
pas du jour au lendemain que de telles mesures pourront porter fruit.
Finalement, parlant de relance, je me permets une fois de plus
d'aborder la question du développement pétrolier : la Gaspésie
est assise sur de larges réserves de pétroles. Demandez-vous si
nous n'accordons pas trop d'importance au discours alarmiste des
écolos et si ce dernier ne ne nuit pas bien plus qu'il nous aide.
Pour plus de détails :
Vous dites qu'il manque de travailleurs qualifiés mais vous êtes contre l'offre de formation collégiale. Sachez que toute offre de formation qu'elle soit collégiale ou professionnelle est souhaitable ici. Et je ne comprends pas votre obstination, il y a déjà 14 inscriptions au DEC en soins infirmiers. La demande est là, de toute évidence!
RépondreSupprimerJe ne suis pas contre l'offre de formation collégiale, je crois simplement qu'elle ne devrait pas passer en priorité et qu'on devrait prioriser les DEP.
RépondreSupprimerÉgalement, toujours le fun de lire des commentaires anonymes comme le vôtre, ce qui laisse planer le doute que vous travaillez pour le PQ ou que vous êtes une personne proche des gens qui prônent la formation collégiale dans le secteur.
En ce qui me concerne, une personne qui n'a pas le courage de donner son identité en émettant des commentaires, ça ne vaut pas cher.