Proverbe/citation
du jour
"Le
gouvernement a un bras long et un bras court ; le long sert à
prendre et arrive partout, le bras court sert à donner, mais il
n'atteint que les plus proches." -Ignazio Silone (1921–1978)
Que
penser du budget provincial
Le premier budget du gouvernement Marois a été présenté au peuple
Québécois mardi en fin d'après-midi, que doit-on en penser? Je
n'ai pas envie de m'attarder à tous les détails, on peut en
retrouver un peu partout sur le Web de la part d'analystes qui
peuvent creuser la question davantage que votre humble serviteur.
Toutefois, j'y vais d'un résumé sur les points noirs dudit budget
et, fouillez-moi pourquoi, ayant eu un flash au sujet du 30e
président des États-Unis, Calvin Coolidge, je me permets aussi de
glisser quelques mots à son sujet.
Bon! Que penser du budget???
On nous parle d'équilibre budgétaire en y allant avec des jeux de
chiffres qui ne sont probablement rien d'autre qu'une simple illusion
comptable qui donne des coups de pelle en avant pour repousser
l'inévitable.
On veut relancer l'économie par des mesures faméliques du même
genre que de donner une cuillère aux passagers d'un canot plein de
brèche qui est à se remplir d'eau. Le budget ne comporte aucune
mesure économique crédible pour relancer l'économie. La solution
la plus simple, faciliter le travail aux entrepreneurs en allégeant
les législations et en réduisant le fardeau des impôts, est encore
ignorée.
Parlant d'impôts et de taxes justement, on les augmentent encore.
Augmenter les taxes sur l'alcool et le tabac, ça paraît bien de
prime abord, mais c'est brimer les citoyens les plus démunis de la
société qui boivent et qui fument d'abord et avant tout. À quelque
part ça me fait un peu plaisir, parce que les carrés rouges qui ont
passé leur temps à chigner sur la hausse potentielle des frais de
scolarité vont payer davantage via leurs cigarettes et le prix d'une
caisse de bière plus élevée, mais ça, ils ne s'en rendront pas
compte parce que leur logique de calcul n'est pas développée à ce
point.
Vous vous souvenez de la promesse d'abolition de la taxe santé? En
gros, deux tiers des contribuables continueront de la payer en tout
ou en partie. Cela ne doit pas nous étonner, le fardeau lié aux
soins de santé va toujours aller en augmentant au Québec justement
parce que le remède de cheval nécessaire n'est pas appliqué. Je
mentionnais justement hier comment le gouvernement suédois a réglé
son problème en éliminant le tiers des hôpitaux du pays. Personne
n'a le courage d'agir en ce sens ici.
Calvin Coolidge |
Tandis
que cela me passe par la tête, j'ai un flash au sujet d'un président
des États-Unis dont tellement de gens ne savent pas le nom, mais qui
a été capable, contrairement à tellement d'autres politiciens, de
prendre le taureau par les cornes quand le pays qu'il dirigeait était
en crise, en réduisant la taille de l'État et son influence dans
l'économie au lieu de taxer davantage et d'augmenter ses dépenses
comme le PQ et les autres partis du Québec qui ont accédé au
pouvoir l'ont fait depuis trop longtemps déjà. Son nom? Calvin
Coolidge! Vous en apprendrez plus à son sujet ici :
Les
détracteurs de Coolidge l'ont blâmé en mettant sur son dos la
crise économique qui a suivi ses années à la présidence, en
arguant que c'est parce que l'économie montait si vite qu'elle est
tombée de ci-haut, mais enfin... On a au Québec depuis des années
des dirigeants qui usent de méthodes similaires au New Deal de
Roosevelt et ça ne va pas beaucoup mieux. Est-ce que Marois et
compagnie devraient lire sur Coolidge et mettre ses méthodes en
pratique? À vous d'en juger maintenant!
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