Le 1er octobre 2019

Proverbe/citation du jour

"Major consideration is being given to naming ANTIFA an “ORGANIZATION OF TERROR.” Portland is being watched very closely. Hopefully the Mayor will be able to properly do his job!"-Donald Trump on 17 August 2019

« L’écologie est incompatible avec le capitalisme »???

Lors de la récente marche pour l’environnement, des Antifas du Réseau libertaire brume noire sont montés sur le toit d’un établissement bancaire, à Gaspé, afin de dévoiler une bannière.

L’écologie est incompatible avec le capitalisme.

Voici un texte tiré de la page Facebook du groupe :

Vendredi dernier avait lieu la manif mondiale pour le climat. Nous avons lancé un message clair; L'ÉCOLOGIE est incompatible avec LE CAPITALISME! Car lorsque nous comprendrons vraiment ce que cette industrialisation signifie sur nos vies, nous sortirons gagnant. Voici le texte écrit par l'un des membres et présenté lors de la période de discours:

'J'aimerais parler avec vous aujourd'hui de la violence. Car, c'est un mot qui, pour certains comme nous, signifie plusieurs choses, à différents niveaux. Et aussi vous rappeler que de ne pas essayer de changer les choses serait de se condamner encore plus.

Car en fait, il y a 3 sortes de violences, pour citer un ancien prêtre Brésilien;

La première, mère des autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’Hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.

La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première. L’autodéfense! C'est vous, aujourd'hui, dans la rue.

La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la révolutionnaire en se faisant complice de la première.

Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la révolutionnaire, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue.

La troisième violence est donc la complicité. Celle qui ne parait pas aux yeux de tous, ou dans les médias. Le silence et l’inaction. Celle que Gretta nous rappelle chaque jour! Aucun de nous n’aime la violence. La violence, c’est la pauvreté. C’est la faim. C’est l’isolement et l'abandon des régions par les ministres. C’est la manière que nous colonisons encore les premières nations. C’est la domination de l’homme sur l’homme pour le profit. C’est la domination de l’homme sur la nature, et sur son environnement! C’est mégantic, port daniel, les forages en gaspésie, le saccage d’anticosti, les méga projets du saguenay…les vrais casseurs sont au gouvernement!

Quand quelqu'un descend manifester, que ce soit légal ou non, il lutte contre une violence qu'il vie ou endure au quotidien. Je lutte, donc je suis.''

Merci de l’inspiration Yannis. Solidarité!

Ce que ces révolutionnaires en culottes courtes ignorent, c’est que les pires cas de pollution dans le monde sont l’œuvre non pas de capitalistes, mais de communistes, que l’on pense aux déchets nucléaires jetés dans l’océan par l’URSS, ou bien au fait que la Chine communiste est le plus grand pollueur du monde. Ce lien, « Communists and the Environment » est pertinent, si vous souhaitez en apprendre plus.

Le capitalisme pollue, lui aussi. Je ne dis pas le contraire. Je ne m’oppose pas plus que vous au fait que des lois protégeant l’environnement soient votées et mises en application. Toutefois, je crois aussi qu’une exploitation de l’environnement par le capitalisme dans une perspective de développement durable est chose possible.

Au fait, même si sur la photo de couverture de la page du Réseau libertaire brume noire, les visages sont cachés, on peut quand même reconnaître quelques membres du mouvement, via d’autres photographies prises au même moment.

Un agrandissement :

Ces militants s’affichent même ouvertement comme Antifas, comme on peut le constater sur une autre photo du groupe datant du 5 juillet dernier, ou le drapeau Antifa est visible :

Source

Idem sur d’autres photos datant du mois de janvier :

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Quand on sait que les Antifas n’hésitent pas à recourir à la violence pour faire passer leurs messages, il ne faudrait pas nous surprendre que tôt au tard, en Gaspésie, des gestes du genre se produisent. Il y a déjà eu des dégâts sur un site de forage, mais cela pourrait aller bien plus loin encore.