Le 6 décembre 2015

Proverbe/citation du jour

“Où commence le mystère finit la justice.”-Edmund Burke

Le vrai but du registre provincial des armes à feu

Le gouvernement Couillard veut créer un registre québécois des armes à feu, ah ouais?

Peu importe les coûts : le but du gouvernement provincial est de faire plaisir aux pleureuses qui nous cassent les pieds depuis la tragédie de la Polytechnique en refilant la dette du registre à la collectivité, pour bien entendu gagner des appuis populaires. PLQ, PQ, CAQ ou QS au pouvoir, ce serait la même chose.

Nombre de maisonnées chez moi en Gaspésie contiennent des armes de chasse, tout comme celles des petites communautés de la Côte-Nord, du Nord du Québec et d'autres coins de la province. Entendez-vous souvent parler de tueries dans ces endroits?

Est-ce normal que les quelque 500 000 propriétaires d'armes à feu de la province ne puissent compter sur l'appui D'AUCUN DÉPUTÉ pour défendre leurs droits? Le vote unanime de l'Assemblée nationale est-il vraiment représentatif de l'opinion générale de la population sur le sujet?

Je note une sortie publique du député Pascal Bérubé sur le sujet, dans le journal L'Avantage :

« Je suggère fortement au gouvernement d'écouter les arguments des chasseurs sur ce dossier. Je suis très sensible à ce qu'ils ont à dire.»

Mis à part que de dire qu'il appuie, pour ensuite jouer à l'élu ne pouvant rien y changer par la suite, je ne m'attends pas à grand-chose de la part du député de Matane-Matapédia.

Je vous reviendrai plus tard cette semaine sur divers moyens pour faire valoir votre point de vue sur le projet de loi 64.


C'était il y a cinq ans : la tempête du 6 décembre 2010
Il y a cinq ans aujourd'hui, une tempête frappait l'Est du Québec, endommageant en de nombreux endroit le long du rivage la route, des maisons, de même que d'autres installations.

Je me souviens de ma surprise ce matin-là. Il devait être 11h environ et je suis sorti prendre un coup d'air frais, alors que je travaillais à la station de radio CJMC FM 100,3. J'ai alors constaté que le quai local était presque couvert par l'eau et que des vagues passaient par-dessus. Je n'avais pas en main un appareil photo à ce moment.

C'est en sortant de la station à midi que j'ai pris les photos qui suivent, le long du littoral, au centre-ville de Sainte-Anne-des-Monts, mais il y a aussi une photo à la Pointe, et une autre dans le secteur du Cap-Rond, près de la rivière, à près d'un kilomètre du rivage. On constate le niveau élevé de l'eau dans la rivière.