Proverbe/citation
du jour
“La justice sans force, et la force sans justice : malheurs
affreux.”-Joseph Joubert
Un
Registre public des prédateurs sexuels ou bien un Registre des armes
à feu?
On
a annoncé hier la découverte, près de Trois-Rivières, après huit
ans, des restes de Cédrika Provencher. La famille de cette jeune
fille, disparue le 31 juillet 2007, peut maintenant vivre son deuil,
mais le prédateur qui l'a tuée est toujours libre et on ne connaît
pas son identité.
Cédrika Provencher |
Au lieu
de gaspiller l'argent des contribuables dans un inutile registre
québécois des armes à feu, le gouvernement ne pourrait-il pas
procéder à la mise en place d'un registre public des prédateurs
sexuels? Le sénateur Pierre-Hugues
Boisvenu avance l'idée, je la partage, et je ne suis
certainement pas le seul en accord avec lui.
Le registre de la GRC |
Au
Québec, les personnes étant reconnues coupables d'infractions
sexuelles doivent s'inscrire au Registre
national des délinquants sexuels. Malheureusement, celui-ci ne
peut toutefois être consulté que par les corps policiers.
Aux
États-Unis, de tels registres sont disponibles en ligne, ouverts au
public. Le U.S. Department of Justice a son
portail menant vers divers registres disponibles aux États-Unis,
tout comme le
FBI.
Pourquoi
n'agit-on pas dans le même sens au Canada? L'argument principal est que le peuple pourrait se faire justice lui-même en s'attaquant aux prédateurs à l'aide des informations disponibles publiquement. Une fois encore, les criminels sont mieux protégés que les victimes. Cela vous étonne?
Un groupe Facebook demandant la création d'un registre existe. Vous pouvez le joindre en suivant ce lien.
Un groupe Facebook demandant la création d'un registre existe. Vous pouvez le joindre en suivant ce lien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de faire parvenir votre commentaire. Il apparaîtra sur la page suite à son approbation.