Proverbe/citation du jour
«En ce moment, beaucoup de gens ont renoncé à vivre. Ils ne
s'ennuient pas, ils ne pleurent pas, ils se contentent d'attendre que
le temps passe. Ils n'ont pas accepté les défis de la vie et elle
ne les défie plus.»-Paulo Coelho
Quelques longueurs de moto de plus en avant pour piloter en
solo
J'ai complété lundi matin, à 11h, à Matane, ma formation en
pilotage de moto, avec l'instructeur Laurent Lebel, de l'école de
pilotage de Rivière-du-Loup. Vous pouvez me voir ici bas, célébrant
l'événement, lundi soir, en levant à votre santé une bière
« Lederhousen » de Rickard's, une nouveauté à 6.5%
brassée pour l'Oktoberfest qui, en passant, est bonne :
Je dois passer le 16 septembre mon test « MOST » aux
bureaux de la SAAQ à Matane. Rien n'est acquis, mais si je me
plante, peu importe : je me reprendrai ensuite, comme je l'ai
fait pour mes cours de pilotage, suite à mes difficultés au début
de l'été.
Autant vous le dire, mes journées de dimanche et de lundi ont été
magiques. Après avoir dû rouler dans un stationnement de
polyvalente à travers des cônes oranges, le fait de me retrouver
sur la route a changé le mal de place, et pas à peu près.
La randonnée dans Matane d'hier était stressante, puisque les trois
autres élèves et moi ayant à suivre l'instructeur dans le trafic
du dimanche après-midi n'étaient pas habitués à faire des
changements de voie « en ville » (la circulation de
Matane n'est probablement rien pour les citadins des grandes villes
qui lisent ceci, mais une montagne pour les gens des régions comme
moi), mais je peux vous dire que c'est lundi matin, en roulant sur la
132, et en montant dans les terres, vers Saint-Adelme et Saint-Luc,
que la piqûre de la moto s'en enfoncée davantage en moi.
Autant vous le dire, en constatant que la transmission de ma moto et
le « gaz » étaient au maximum, en sentant la moto
pencher dans les courbes, avec le vent qui me coupait le souffle, je
sentais des picotements dans mes mains, mon coeur débattait plus
qu'à l'habitude et ma tête tournait, mais j'ai vaincu la peur et
foncé, comme j'aurais aimé le fait plus souvent, auparavant, dans
ma vie. Il n'est jamais trop tard pour agir, cela vaut autant pour
vous que pour moi!
Donc, j'ai poussé une moto au maximum, après quelques semaines
d'entraînement. Ti-cul que je suis en la matière, j'espère ne pas
finir comme Icare,
qui s'est planté dans l'océan en tenant de voler trop haut, plus
près du Soleil, mais une chose est sûre aussi : je ne regrette
pas mon achat d'une Honda 750, au début de l'été, pour me préparer
à la réussite de mes cours. Pourquoi?
J'avais à suivre l'instructeur, qui disposait d'une Honda 500, sur
la 132 en direction est, avant de prendre l'embranchement vers
Sainte-Adelme, mais la Kawazaki 440 que je chevauchais manquait de
jus pour suivre, malgré un passage en 6e vitesse avec la
poignée « au fond », et croyez-moi que je n'avais pas la
moindre intention d'aller au-delà de mes capacités.
J'ai promis à l'instructeur, Laurent Lebel, de lui faire part de mes
impressions, en lien avec la formation. Je suis satisfait de son
travail à mon endroit, comptant bien l'aider à faire mieux avec
ceux à suivre, mais aussi, j'ai l'intention d'aider ceux et celles
d'entre vous, aussi peu doués que moi, à réussir à obtenir leur
classe 6 eux aussi. Je reviendrai sur le sujet plus tard!
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