Proverbe/citation
du jour
« Hiatus : A hiatus is a pause in which nothing happens,
or a gap where something is missing. »-
Source
Hiatus
Une suite d’événements qui se sont déroulés au cours des
derniers jours m’obligent à suspendre temporairement non seulement
mes activités de bloqueur, mais également celles liées aux sports
(karaté, jogging et musculation) de même que d’autres comme la
lecture.
J’écris ce billet le vendredi 5 avril, en soirée, peu avant
minuit. J’arrive à peine de Rimouski, suite à un passage à
l’hôpital de l’endroit. Observez la photo qui suit :
Si vous avez moindrement le sens de l’observation, vous avez déjà
remarqué que sur mon selfie, la pupille de mon œil gauche est
fortement dilatée, par rapport à celle de l’oeil droit. Il a une
bonne raison à cela : je dois « geler » cet œil
pour le laisser se reposer, et ce suite à une opération d’urgence.
Les détails suivent plus bas.
Alors que je remplaçais dans une classe du primaire, il y a un peu
plus d’une semaine, j’ai constaté un phénomène bizarre dans
mon œil gauche. Soudainement, les « toiles d’araignées »
(des restants de vaisseaux sanguins anciens que les myopes voient
plus que les autres à cause du focus déficient dans leurs yeux) ont
augmenté en nombre, alors que ma vision devenait plus floue. J’ai
aussi remarqué que des « éclairs » se produisaient dans
mon œil lorsque je le bougeais vers la gauche, en plus de flous, et
d’une vision de « verre brisée » sur la gauche lorsque
je clignais des yeux dans l’obscurité.
J’ai laissé le temps passer (une semaine environ) en me disant que
si le problème persistait, je prendrais rendez-vous avec un
ophtalmologiste pour en apprendre plus à ce sujet. Mercredi le 3
avril, en soirée, en lisant divers articles portant sur les soins
des yeux, plus précisément sur le phénomène de décollement de la
rétine, je me suis rendu compte que je remplissais au moins trois
critères indiquant la présence d’un tel problème. J’ai donc
appelé pour prendre rendez-vous avec un ophtalmologiste le jeudi
matin, alors qu’une tempête faisait rage. De prime abord, je
voulais rencontrer un optométriste, mais celui de
Sainte-Anne-des-Monts n’était pas disponible. Je me suis donc
rendu à l’urgence de l’hôpital local.
Le médecin de l’urgence locale, ne voyant rien avec les machines à
sa disposition, m’a référé au service d’ophtalmologie de
l’hôpital de Rimouski, où je me suis rendu, vendredi matin. C’est
là que j’en ai eu le coeur net.
Le médecin présent sur place, une gentille dame d’origine
libanaise, a confirmé en bonne partie mes doutes. En fait, je ne
souffrais pas d’un décollement de la rétine, mais bien de
déchirements de celle-ci (deux plus précisément), et des
déchirements du genre mènent à un décollement. Je n’ai pas eu
à prendre d’autre rendez-vous pour un traitement approprié.
Celui-ci a eu lieu à peine une heure plus tard.
Je n’aurais pas besoin de vous le mentionner, vous vous en doutez
déjà : j’étais nerveux en calvaire, mais ayant déjà
découvert avant même de me rendre à Rimouski que le taux de
réussite des chirurgies des yeux en cas de décollement monte à 90%
dès le premier essai, je me doutais bien que deux déchirures,
opérées si rapidement, ne seraient pas un cas difficile.
N’empêche… Même si on ne ressent pas de douleur, parce que
l’oeil est gelé, l’idée de se faire envoyer une trentaine de
« bursts » de laser (de couleur verte, soit dit en
passant) n’est pas chose évidente. J’ai complètement perdu la
vue de l’oeil gauche pendant quelques minutes suite au traitement.
La situation s’est assez rapidement replacée de manière suffisant
pour que je puisse sortir de l’hôpital, en attendant que mes yeux
soient suffisamment dégelés pour rentrer chez moi.
J’écris ces lignes le vendredi 5 avril, en soirée. Je dois
retourner à Rimouski lundi, pour que l’ophtalmologiste constater
les effets de la cautérisation au laser. Je demeure confiant que
tout rentre vite dans l’ordre, quoique le fait de devoir suspendre
mes activités durant une période d’au moins une semaine me fait
suer avec un « ch », et en calvaire à part ça.
Pour une première fois, depuis 2012, je dois suspendre la production
de billets pour mon blog. Même si mon orgueil en prend un coup, je
suis quand même conscients que dans les circonstances, mon excuse
est valable, et pas à peu près.
Je vous tiendrai au courant de la suite, mesdames et messieurs.