samedi 6 avril 2019

Du 2 au 9 Avril 2019

Proverbe/citation du jour
« Hiatus : A hiatus is a pause in which nothing happens, or a gap where something is missing. »-Source


Hiatus
Une suite d’événements qui se sont déroulés au cours des derniers jours m’obligent à suspendre temporairement non seulement mes activités de bloqueur, mais également celles liées aux sports (karaté, jogging et musculation) de même que d’autres comme la lecture.

J’écris ce billet le vendredi 5 avril, en soirée, peu avant minuit. J’arrive à peine de Rimouski, suite à un passage à l’hôpital de l’endroit. Observez la photo qui suit :



Si vous avez moindrement le sens de l’observation, vous avez déjà remarqué que sur mon selfie, la pupille de mon œil gauche est fortement dilatée, par rapport à celle de l’oeil droit. Il a une bonne raison à cela : je dois « geler » cet œil pour le laisser se reposer, et ce suite à une opération d’urgence. Les détails suivent plus bas.

Alors que je remplaçais dans une classe du primaire, il y a un peu plus d’une semaine, j’ai constaté un phénomène bizarre dans mon œil gauche. Soudainement, les « toiles d’araignées » (des restants de vaisseaux sanguins anciens que les myopes voient plus que les autres à cause du focus déficient dans leurs yeux) ont augmenté en nombre, alors que ma vision devenait plus floue. J’ai aussi remarqué que des « éclairs » se produisaient dans mon œil lorsque je le bougeais vers la gauche, en plus de flous, et d’une vision de « verre brisée » sur la gauche lorsque je clignais des yeux dans l’obscurité.

J’ai laissé le temps passer (une semaine environ) en me disant que si le problème persistait, je prendrais rendez-vous avec un ophtalmologiste pour en apprendre plus à ce sujet. Mercredi le 3 avril, en soirée, en lisant divers articles portant sur les soins des yeux, plus précisément sur le phénomène de décollement de la rétine, je me suis rendu compte que je remplissais au moins trois critères indiquant la présence d’un tel problème. J’ai donc appelé pour prendre rendez-vous avec un ophtalmologiste le jeudi matin, alors qu’une tempête faisait rage. De prime abord, je voulais rencontrer un optométriste, mais celui de Sainte-Anne-des-Monts n’était pas disponible. Je me suis donc rendu à l’urgence de l’hôpital local.

Le médecin de l’urgence locale, ne voyant rien avec les machines à sa disposition, m’a référé au service d’ophtalmologie de l’hôpital de Rimouski, où je me suis rendu, vendredi matin. C’est là que j’en ai eu le coeur net.

Le médecin présent sur place, une gentille dame d’origine libanaise, a confirmé en bonne partie mes doutes. En fait, je ne souffrais pas d’un décollement de la rétine, mais bien de déchirements de celle-ci (deux plus précisément), et des déchirements du genre mènent à un décollement. Je n’ai pas eu à prendre d’autre rendez-vous pour un traitement approprié. Celui-ci a eu lieu à peine une heure plus tard.

Je n’aurais pas besoin de vous le mentionner, vous vous en doutez déjà : j’étais nerveux en calvaire, mais ayant déjà découvert avant même de me rendre à Rimouski que le taux de réussite des chirurgies des yeux en cas de décollement monte à 90% dès le premier essai, je me doutais bien que deux déchirures, opérées si rapidement, ne seraient pas un cas difficile.

N’empêche… Même si on ne ressent pas de douleur, parce que l’oeil est gelé, l’idée de se faire envoyer une trentaine de « bursts » de laser (de couleur verte, soit dit en passant) n’est pas chose évidente. J’ai complètement perdu la vue de l’oeil gauche pendant quelques minutes suite au traitement. La situation s’est assez rapidement replacée de manière suffisant pour que je puisse sortir de l’hôpital, en attendant que mes yeux soient suffisamment dégelés pour rentrer chez moi.

J’écris ces lignes le vendredi 5 avril, en soirée. Je dois retourner à Rimouski lundi, pour que l’ophtalmologiste constater les effets de la cautérisation au laser. Je demeure confiant que tout rentre vite dans l’ordre, quoique le fait de devoir suspendre mes activités durant une période d’au moins une semaine me fait suer avec un « ch », et en calvaire à part ça.

Pour une première fois, depuis 2012, je dois suspendre la production de billets pour mon blog. Même si mon orgueil en prend un coup, je suis quand même conscients que dans les circonstances, mon excuse est valable, et pas à peu près.

Je vous tiendrai au courant de la suite, mesdames et messieurs.

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