Proverbe/citation
du jour
« The most fundamental fact about the ideas of the political
left is that they do not work. Therefore we should not be surprised
to find the left concentrated in institutions where ideas do not have
to work in order to survive. »-Thomas Sowell
« Drinking
the Kool-Aid »
L'expression
« Drinking
the Kool-Aid » signifiant qu'une personne ou un groupe
adhère à une idéologie sans se poser la moindre question, n'est
pas connue au Québec. La barrière des langues me semble être
l'explication la plus logique, parce que beaucoup de Québécois ne
parlent pas anglais. Le fait que la culture générale ne vole pas
haut pour plusieurs et que ladite expression rappelle un événement
tragique qui s'est produit dans les années 1970 comptent aussi.
J'avais
déjà entendu celle-ci dans le passé et une personne m'a expliqué
ce qu'elle désigne, mais je ne me suis pas arrêté à en comprendre
l'étymologie. Lundi soir, en écoutant un documentaire portant sur
le massacre de Jonestown,
en Guyane, le 18 novembre 1978, j'ai compris. Voici « Jonestown
Cult Suicide – The True Story » :
J'avais
sept ans lorsque cet incident tragique s'est produit. J'en ai de
vagues souvenirs. Quelques années plus tard, j'ai vu un
film reconstituant la tragédie, dans lequel l'acteur Power
Boothes jouait le rôle du révérend Jim
Jones, un leader religieux qui a amené avec lui en Guyane
quelque 1000 disciples, et ce afin de fonder une communauté
«idéale». L'église du pasteur, le "Temple du peuple", a été fondée durant les années 1960 et avait un fort penchant socialiste.
Jim Jones |
Jim
Jones se droguait, devenant de plus en plus paranoïaque. Il
s'adressait à sa communauté en faisant mention de surveillance par
la CIA et d'autres agences de renseignements qui travaillaient pour
les « cochons capitalistes ». Le révérend tenait des
«Nuits blanches » durant lesquelles il donnait le choix à ses
disciples de tenter de fuir en URSS, de commettre un « suicide
révolutionnaire », de combattre l'ennemi sur place ou de fuir
dans la jungle. Il a également tenu des « tests de loyauté »
où il demandait aux membres de sa congrégation de boire un liquide
empoisonné qui en réalité n'en était pas un, le but étant
simplement de s'assurer de leur fidélité.
Leo Ryan |
Quand
Leo Ryan, un
membre du Congrès des États-Unis, s'est présenté sur place, suite
à de nombreuses demandes de membres des familles des personnes
déplacées en Guyane qui s'inquiétaient pour elles, des membres ont
voulu repartir avec le politicien, de même que son équipe et des
journalistes qui l'accompagnaient. Des gardes armés associés à
Jones se sont rendus à l'aéroport et ont tué Leo Ryan et d'autres
personnes présentes.
Une vue aérienne des lieux suite au suicide collectif |
Pendant
ce temps, Jim Jones, en plein délire, a poussé au suicide ses
disciples, certains buvant volontairement une potion composée de jus
en poudre et de drogues, un cocktail mortel. D'autres ont été
obligés de boire de force ou ont été tués par des injections
mortelles.
Sans que cela aille aussi loin que le massacre de Jonestown,
demandons-nous à quel point les militants de la gogauche avalent eux
aussi le Kool-Aid, en suivant aveuglément leurs leaders et en répétant leurs mantras socialistes.
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