Proverbe/citation
du jour
“Une théorie est vraie si elle est énonçable selon les règles
de la logique formelle, et si ses conséquences sont vérifiables par
tout observateur.”-Jacques Attali
« Urbains
versus Ruraux »
Le
débat entourant la création d'un registre québécois des armes à
feu semble opposer essentiellement deux groupes, les «Urbains »
et les « Ruraux ».
Deux
groupes, deux réalités. Il est difficile pour un Urbain qui habite
Montréal de comprendre la vision d'un Rural, qui va à la chasse
chaque automne pour tuer son buck. Sortez de votre véhicule dans la
cour de votre résidence avec un fusil de chasse sous le bras à
Sainte-Anne-des-Monts et vous risquez peu de susciter de la crainte
et de la peur. Revenez d'un voyage de chasse et faites la même chose
si vous habitez sur le Plateau Mont-Royal et vous risquez fort de
vous ramasser avec le SPVM aux fesses suite à un appel au 911, et ce
même si votre arme est dans un étui ou un boîtier fermé.
Des milliers de chasseurs habitent dans les régions du Québec, des centaines de fusils de chasse se trouvent dans les maisons et chalets, mais malgré le discours alarmiste des anti-armes qui se réfèrent constamment à des tueries aux USA, combien de morts y a-t-il au Québec à cause de ces fusils et carabines sans restriction?
Au cours de toutes mes années comme enseignant, j'ai habité
plusieurs petits villages isolés où beaucoup de maisonnées
contiennent au moins une arme, il n'y a jamais eu de tuerie. Bien
sûr, des incidents se sont déjà produits, des suicides aussi, mais
il s'agit là de rares exceptions, bien plus que la règle.
Tenez, voici un tableau présentant le taux d'homicides commis par
arme d'épaule au Canada, de 1974 à 2010, par 100 000 personnes :
Source |
Ce taux chutait avant le registre, et il a continué à chuter après
sa suspension.
Vivement que l'on foute la paix aux chasseurs et autres amateurs d'armes et qu'on se consacre à des priorités qui en valent la peine!
Si le gouvernement recule dans son projet d'imposer un registre québécois des armes d'épaule, ce sera un moment marquant, car pour une rare fois, le point de vue des gens des régions va gagner sur celui des gens de la région de Montréal, qui dictent depuis des années au reste du Québec leur vision de la société.
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