vendredi 21 juin 2013

Sujets du 21 juin 2013

Proverbe/citation du jour
«Le succès ne s’explique pas. L’échec ne s’excuse pas.» -Napoleon Hill


Comment l'Internet affecte notre cerveau
Avec l'avènement d'Internet, est-ce que le cerveau de l'humain moderne fonctionne de manière différente de celui de ses ancêtres?  Nous utilisons tous les jours cette technologie et cela affecte notre manière de penser, de travailler et, effectivement, cela modifie nos cerveaux.

Dans un livre intitulé "The Shallows: What the Internet is Doing to Our Brains,", l'auteur Nicholas Carr explique comment l'Internet nous influence, que ce soit en terme de créativité, de processus de pensée, d'idées et comment nous pensons.

"Pense vite!"
Carr soutient que l'Internet nous rend plus superficiels comme penseurs. Il souligne que pour l'homme préhistorique, il était nécessaire d'obtenir le plus d'informations que possible de son environnement, car cela était une question de vie ou de mort à cause de tous les dangers présents dans la nature. On croit que le cerveau de l'homme préhistorique sécrétait même de la dopamine, ce qui produisait un effet de plaisir, afin de nous "récompenser" pour la découverte de nouvelles informations.

L'homme moderne devient un ordinateur!
Toutefois, dans le monde moderne, nombre de ces dangers ont disparu, mais nous avons encore le même cerveau. Les prédateurs ne sont plus aussi présents, mais Internet le devient de plus en plus, et Internet est un environnement très riche en informations (sons, images, textes) et cela provoque l'apparition de comportements compulsifs chez l'être humain car il est poussé à constamment vérifier son ordinateur ou son téléphone intelligent.

Nous sommes perpétuellement plongés dans un état de distractions et d'interruptions, ce qui affecte notre mode de pensée "calme" et c'est par ce dernier que nous apprenons, par un procédé de "consolidation de la mémoire". C'est par ce procédé que les informations passent de notre mémoire à court terme à notre mémoire à long terme. C'est via ce processus de consolidation que nous pouvons faire des liens entre l'information et ce que nous savons déjà, mais Internet perturbe ce processus.

Nicholas Carr soutient que l'attention est la clé, et que si nous perdons le contrôle de cette attention, si nous la divisons constamment, alors nous ne profitons pas de ce processus de consolidation. Si à chaque fois que nous avons besoin d'une information nous sautons en ligne pour la chercher, l'obtenir puis ensuite rapidement l'oublier, nous ne bâtissons jamais de savoir réel. Nous pensons alors comme un ordinateur. 

Si l'humanité s'est développée, c'est à l'aide de grands penseurs qui ont su utiliser pleinement le potentiel de leur esprit. Afin de poursuivre ce développement, nous devons apprendre à nous éloigner d'Internet (sans pour autant le bannir de nos vies car il a aussi ses bons côtés) et à chaque jour nous débrancher, nous calmer, et faire le focus sur une chose à la fois. Nous avons toujours plus tard le moyen de consulter notre courriel et naviguer à nouveau.

Pour plus de détails :
http://www.youtube.com/watch?v=cKaWJ72x1rI


«Excusez-moi de vous déranger»
J'ignore si c'est là un trait propre aux Québécois, n'ayant pu jusqu'ici côtoyer assez longtemps des gens d'une autre culture pour faire une comparaison valable, mais je me demande pourquoi tant de personnes ont le réflexe de dire «Excusez-moi de vous déranger» dans une multitude de situations différentes, que ce soit lorsqu'un voyageur cherche la bonne route pour se rendre à situation ou bien par exemple lorsqu'un client approche un commis dans un magasin pour obtenir davantage d'informations sur un produit.

Hier encore, un locataire potentiel à qui je venais de faire visiter quelques logements m'a quitté en prononçant ces paroles, et je lui ai répondu, comme je réponds à tant d'autres individus me disant la même chose : «Mais vous ne me dérangez pas, ici on parle de business!!!» Je ne vois vraiment pas en quoi un client actuel ou futur me dérange, même en m'appelant tard en soirée afin que j'aille ouvrir sa porte parce qu'il a oublié sa clé, on parle dans un tel cas d'affaires, cela « fait partie de la game » et vu que le client représente mon gagne-pain, je ne vois pas en quoi il devrait s'excuser ainsi!

Cette tendance qu'on a de nous excuser de la sorte ne donne-t-elle pas subtilement un détail important touchant les Québécois, à savoir qu'ils se sentent peut-être inférieurs et que cela les porte à s'excuser, de peur de déranger l'autre?

Pendant ce temps, les personnes qui devraient le plus s'excuser, comme ce gars qui est passé devant moi dans la file alors que j'attendais pour me faire servir dans un commerce de restauration rapide, ne le font pas.

La nature humaine est difficile à comprendre parfois, n'est-ce pas?

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