Le gouvernement fédéral ne frappe pas au bon endroit
À partir d'aujourd'hui, Ottawa interdit la vente, l'achat et le transfert d'armes de poing.
Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Marco Mendicino. Photo : La Presse canadienne / Patrick Doyle
Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Marco Mendicino, peut-il nous donner ne serait-ce qu'un seul exemple d'un crime commis avec les armes de poings enregistrées et légales d'amateurs de tir, autant ceux habitant en région que dans les grands centres?
Je ne doute pas une seconde qu'en appliquant une telle mesure, qui frappe les amateurs de tir membres de clubs comme celui de Matane ou de Rimouski, et ailleurs en province, que ce soit en Abitibi ou sur la Côte-Nord, qui achètent leurs armes sur le marché légal, le gouvernement d'Ottawa va résoudre la problématique des gangs de rue de Montréal et de Toronto qui se tirent dessus en utilisant des armes acquises sur le marché noir...
Les efforts devraient être concentrés là où se trouve le problème, mais le gouvernement manque du courage politique pour agir dans ce sens.
Les libéraux ont toujours été mous (concernant le trafic d'armes via les réserves autochtones), mais durs avec ceux et celles qui légalement achètent des armes.
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