Proverbe/citation
du jour
« Suite à de nombreux décès, nous avons plusieurs chambres
de disponibles à très bons prix et avec services. »-Villa des
Basques
Qui a approuvé la parution de cette publicité dans le journal
Info Dimanche?
Le message publicitaire suivant apparaît à
la page 18, dans l’édition du 22 février 2017 du journal Info
Dimanche :
Infoman en fait
mention, la nouvelle fait donc le tour de la province :
D’autres médias sautent aussi sur l’occasion pour mentionner
l’histoire, notamment La
Presse, qui ajoute à ce sujet qu’un résident est mort étouffé
en avril dernier et qu’un coroner blâme la Villa des Basques à ce
sujet, le jour même de la publication de la publicité en question.
Pas fort pas fort, j’en conviens, mais avant de courir comme une
« poule pas d’tête » à la manière de tellement
d’êtres humains fréquentant les égouts sociaux, ou d’agir
comme trop de représentants des médias qui se garrochent sur
l’histoire pour en tirer le maximum de jus, en tapant sur les propriétaires de la résidence concernée, je me pose la question
suivante : « QUI A APPROUVÉ LA PARUTION D’UN TEL TEXTE
PUBLICITAIRE DANS LE JOURNAL? »
Les médias ne sont pas là que pour vendre de la pub, ils doivent
aussi conseiller leurs clients, et les aider à offrir un message
plus adéquat, comme par exemple quand ils suggèrent une annonce, en
toute bonne foi, sans se rendre compte que la formulation ne tient
pas debout.
Les gens de la Villa
des Basques n’étaient peut-être même pas mal intentionnés
en proposant le contenu du message publicitaire qui cause scandale.
Peut-être vont-ils en payer un prix élevé, fort probablement trop
élevé, parce qu’un média les a mal conseillés, et peut-être
aussi parce que des membres de la famille d’un résident décédé
cherchent un moyen de se venger, en utilisant ce message publicitaire
comme moyen pour salir la résidence concernée.
J’ai effectué une recheche via le site Jugements.qc.ca et je n’ai
rien trouvé de compromettant relativement à la Villa des Basques,
sinon quelques histoires de lésions professionnelles et une autre
relative à un
résident qui aurait agressé une autre personne.
La population du Québec vieillit, les besoins en services pour les
personnes âgées vont en augmentant, et la tendance contraire ne se
produira pas de sitôt. Nous avons intérêt à collectivement nous
assurer que notre société offre des services adéquats aux
personnes en perte d’autonomie.
Cependant, je ne pense pas que la meilleure manière d’agir en
chien de garde soit de taper sur la Villa des Basques comme le font
présentement bien des médias.
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