Proverbe/citation
du jour
“Un cerveau plein de paresse est l’atelier du diable.”-Proverbe
italien
Un exemple de plus de travail botché de la part d'un journaliste
Il ne faut pas s’étonner du fait que les représentants des médias
commentent la plupart du temps à propos des armes à feu de manière
négatives. Quand on lit leurs textes, on constate aisément leur
ignorance sur le sujet. Cet
article de TVA est un autre exemple flagrant.
Voici des captures d’écran de celui-ci, de même que des
corrections,qui sont une gracieuseté de votre humble blogueur :
Le titre de l'article |
Une mitraillette AK-47? Si tel est le cas, Bissonnette collectionne
des antiquités, parce qu’il s’agit de la première version de la
Kalashnikov, qui date d’une cinquantaine d’année.
Si le tireur a
vraiment utilisé une arme de ce type, il s’agit plutôt d’un
fusil d’assaut (et non une mitraillette) et il s’agirait d’un
modèle plus récent, un Type 56 chinois ou une AK-74 par exemple (et
ce si c’est vraiment une arme prohibée de ce type, je vais y
revenir dans un billet ultérieur.) Les chargeurs pour ces armes
contiennent en général 30 balles.
Une arme de poing .9mm??? Pas très gros comme calibre! C’est
plutôt une arme d’un calibre de 9mm, et il s’agit dans ce cas
d’un pistolet, et non d’un revolver.
Qui plus est, toute arme à
autorisation restreinte disponible sur le marché civil ne peut
comporter qu’un chargeur d’une capacité maximale de 10 balles.
Parlant de la maison désertée des parents du tueur, j'ai constaté dans un autre article qu'on mentionnait la rue où elle est située à Cap-Rouge, avec en plus des photos où le numéro civique de la maison est clairement visible. Il est vrai que rien au niveau légal n'empêche les médias de communiquer ces informations, car elles sont publiques, mais par respect pour les proches d'Alexandre Bissonnette, pour ma part, je m'abstiens de communiquer ces détails et je crois que les médias pourraient en faire autant.
Pour en revenir au présent article, grosso modo, c'est un torchon écrit par une personne qui
ignore de quoi elle parle et qui est en plus trop paresseuse pour
rechercher des informations exactes et les intégrer dans son texte. La seule excuse valable de l'auteur est peut-être la pression qu'il subit pour produire rapidement.
Songez maintenant au fait que la population compte sur des
« botcheux » du genre pour s’informer sur une multitude
d’autres sujets.
Ça fait dur ça fait dur...
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