Proverbe/citation du jour
«Une maison sans enfant est une tombe.»-Proverbe sanskrit
Savoir dire « NON » à un enfant
En ce jour d'une fête consacrée aux pères, l'image qui suit me
porte à réfléchir :
L'illustration concerne autant les couples élevant un ou des
enfants, que les familles monoparentales, qui sont souvent dirigées
par une femme. Combien de fois ai-je été témoin d'une situation où un enfant veut avoir le dernier bout, face à une mère qui fini toujours par céder, comme par exemple cette fois, dans un magasin, où Junior s'est mis à faire le bacon au milieu d'une allée pour avoir une bébelle, que Maman a dit "Non", mais fini par céder après avoir dit qu'elle allait parler à la police et que "ça passait pour cette fois, mais la prochaine ce serai non"? Vous savez sûrement de quoi je parle!
Je ne peux être appelé « papa » en ce dimanche, 15 juin
2014. J'ai 43 ans, je n'ai pas encore d'enfants, et tout indique que
les possibilités que je le devienne décroissent rapidement.
N'allez pas croire que je ne souhaite pas avoir une famille, ou que
je n'ai pas tenté ma chance dans cette direction. Les circonstances
ont fait en sorte que non.
Au cours des années, j'ai fréquenté quelques femmes qui ont déjà
un, deux et même trois enfants (en une seule occasion toutefois).
Mes expériences comme « père » l'ont été par défaut,
alors que je fréquentais une femme ayant déjà des enfants, mais au
point où j'en suis rendu, l'idée de fréquenter une femme qui a
déjà des enfants me tente de moins en moins.
Croyez-moi, même si j'ai été à maintes reprises maladroit, j'ai
fait de mon mieux pour faire de ces adultes en devenir des personnes
responsables, épanouies. Il est arrivé que certains de ces enfants
m'appellent spontanément «Papa » et j'ai apprécié, cela
rendant encore plus difficile la séparation quand la relation avec
leur mère passait un point de non-retour...
Voyez-vous, je n'ai plus envie du tout de ramasser le travail à
moitié fini d'autres personnes en tenant de patcher les trous, parce
qu'un père a été trop moron pour s'occuper de ses enfants, qu'une
mère est trop irresponsable pour élever ses enfants, ou bien un
mélange des deux. Il y a des familles monoparentales où le parent
réussit à inculquer à ses enfants de bonnes valeurs et à les
guider sur la bonne voie, j'en conviens, car j'ai connu des femmes
qui vont dans cette direction, mais j'en ai plus souvent qu'autrement
croisées qui vont dans l'autre direction.
Tenez, je pense à cette mère, dont l'enfant d'à peine quatre ans
n'était pas encore couché passé 23h, un enfant qui mangeait mal,
déjà obèse en devenir, à force de se goinfrer de chips,
constamment assis devant un téléviseur, piquant la moindre crise
dès qu'il se faisait dire « NON », me plaçant notamment
dans des situations embarrassantes à l'épicerie, quand je lui ai
refusé une demande, ou dans des réunions de famille, dont une où
l'enfant en question a garroché sur le plancher un iPod parce que
nous quittions les lieux. Parce que la mère de cet enfant est
incapable de lui dire « NON », de lui faire comprendre
que dans la vie, tout ne va pas toujours comme on le souhaiterait,
que va-t-il devenir en tant qu'adulte?
J'ai eu droit à une plainte à mon patron, un jour, quand j'ai dit
sur les ondes de CJMC FM 100,3 qu'il y a des parents qui « chient
des enfants plus qu'ils ne les mettent au monde ». Or, à voir
aller certains adultes, je ne crois pas avoir tort sur ce point.
Nous avons à nous poser de sérieuses questions, non seulement en
tant que pères, mais aussi comme mères, et comme adultes tout
court, concernant notre manière d'agir face aux enfants dans notre
société. Nous avons une vilaine tendance à céder aux demandes des
petits, non pas par leur faute, mais bien par la nôtre, comme
adultes, et cela ne dit rien de bon quant au futur de notre société.
Dire « NON » à un
enfant, de temps en temps, ce n'est pas lui nuire. C'est plutôt lui
donner la chance de devenir un adulte épanoui.
Documentaire du jour : « The Truth About Domestic
Violence »
J'aime la rigueur dont fait preuve
Stefan Molyneux dans ses interventions médiatiques. Dans le présent
vidéo, d'une durée de 21 minutes, il nous permet de découvrir que
la violence conjugale n'est pas unidirectionnelle, en ce sens que ce
serait toujours les femmes qui en seraient victimes, et les hommes
les agresseurs.
Si
les médias et les autorités politiques ne faisaient pas preuve
d'autant de complaisance envers les groupes féministes, en lien avec
la violence dans les relations de couple, et qu'ils reconnaissaient
que les hommes sont aussi souvent, sinon plus encore, victimes que
les femmes, bien des choses seraient différentes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de faire parvenir votre commentaire. Il apparaîtra sur la page suite à son approbation.