Proverbe/citation
du jour
“La complication est un effet de la simplicité mal acquise.”-André
Brochu
Couper
des billets en deux pour « lutter contre le capitalisme »???
Deux Gaspésiens, Martin
Zibeau et Patrick
Dubois, veulent que vous coupiez vos billets de banque en deux
pour « lutter contre le capitalisme ». Karyne Boudreau le
relate dans l'article
qui suit.
En coupant un billet en deux, vous réduisez sa valeur de moitié.
Par exemple, les deux parties d'un billet de 5$ valent chacune $2,50,
celles d'un billet de $10 tombent à $5, etc.
Le Demi (source : Radio-Canada) |
Il n'est pas illégal de couper un billet de banque en deux, mais il
ne peut plus par la suite transiger par une banque. Il peut être
utilisé par des individus et des commerces par contre. Martin Zibeau
croit que cela aide à modifier notre rapport avec l'argent.
Les deux protagonistes ont même lancé une « Tournée
provinciale du Demi » qui est actuellement en cours. Il
participera samedi prochain à une conférence, à l'université
Concordia, « Sortir
du capitalisme ». Celle-ci a pour but de mettre en commun
des initiatives économiques alternatives contribuant à créer des
présents et des futurs post-capitalistes.
Quelles sont les autres alternatives auxquelles adhèrent Martin
Zibeau et Patrick Dubois?
De son côté, comme le rapporte ici Nelson Sergerie, dans un article
du Journal de Québec, Martin
Zibeau engraisse son jardin avec le contenu de la toilette familiale.
C'est son droit remarquez bien, mais on peut souligner que la
nourriture organique est susceptible de provoquer la listériose.
Patrick Dubois, quant à lui, vit comme étant un
conteur et un quêteux. Il vit aussi de sa collecte de viande en
forêt, via
le piégeage. J'ai même personnellement donné des trucs de
trappe à monsieur Dubois en lui suggérant la lecture de livres de
Paul Provencher.
Remarquez bien, ces deux individus ont le droit de vivre comme bon
leur semble, et de couper des billets de banque en deux, une
initiative que je trouve « guenilloux » et qui risque
plus d'attirer le ridicule que l'admiration envers les Gaspésiens, à l'extérieur des cercles gauchistes, à mon
humble avis toujours.
Sans subventions, les plus socialistes parmi nous auraient une vie
plus difficile encore, et ces subventions, ce sont les contribuables
qui en font les frais.
Leur « simplicité volontaire » n'est pas de l'autarcie :
il y a autour d'eux des « capitalistes » grâce auxquels
ils peuvent subsister, des capitalistes qui exploitent des
entreprises mais qui se font critiquer constamment et mettre des
bâtons dans les roues, quand ils veulent exploiter le pétrole par
exemple.
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