Le 1er août 2018

Proverbe/citation du jour

"Someday, when all your civilization and science are likewise swept away, your kind will pray for a man with a sword."-Robert E. Howard in Conan the Barbarian (1934)

Les armes imprimées en 3D vous font peur?

La technologie nous permet désormais de créer des objets, incluant des armes, à partir d’imprimantes 3D. Des plans sont même disponibles en ligne, tout à fait gratuitement, pour créer de telles armes, notamment le pistolet « Liberator ». Voici une illustration, de même qu’une animation en présentant le fonctionnement, et même un vidéo où on peut voir un tireur qui en utiliser un :

Le principe de fonctionnement :

Une arme de ce type utilisée dans un champ de tir (notez que la personne qui réalise le vidéo n’ose pas le tenir en main et préfère l’activer à distance) :

Il ne faut pas s’en surprendre, il y a beaucoup de déchirage de chemises à ce sujet, notamment au sein des médias et dans la classe politique, mais est-ce que cette situation est aussi problématique qu’on veut nous le faire croire?

Je vous lance le défi, mesdames et messieurs : imprimez-moi un pistolet Liberator, j’en veux un!

Le tout est vraiment simple à réaliser. Il vous faut les plans (faciles à obtenir via le Web) mais vous devez aussi disposer d’un ordinateur (également facile à trouver), mais aussi d’une imprimante 3D, de même que la matière plastique nécessaire pour façonner l’arme (je suppose qu’on peut trouver à la fois l’imprimante et cette matière dans tous les dépanneurs au Québec, hein?)

Au même moment où ça gueule fort à cause d’armes imprimées en 3D, personne ne s’arrête au fait que depuis des décennies déjà, il est possible d’obtenir des plans pour fabriquer une arme à feu improvisée à partir de plans développés par les forces armées américaines, autant en calibre .22 qu’en 9mm, ou même avec des cartouches de calibre .12 ou bien de plus puissantes comme la .308, et qu’on peut le faire à l’aide de matériel disponible dans n’importe laquelle quincaillerie, et ce pour moins de $10.

Un modèle du genre testé par l'armée américaine, produit avec des matériaux de quincaillerie.

Un modèle de calibre .12 qui nécessite de la soudure, donc plus compliqué à produire.

Fabriquer une arme comme celles présentées ci-haut est encore plus facile qu’en imprimer une, mais amateur d’arme que je suis, je ne testerais aucune d’entre elles. Pourquoi donc? Tout simplement parce que je respecte la loi (il est interdit de fabriquer de telles armes), et SURTOUT, je n’ai pas confiance du tout en de tels patentes et je n’ai pas envie que cela me pète entre les mains!

Même s’il est très facile de fabriquer des armes à feu du genre , avez-vous remarqué qu’on n’en voit que très rarement en circulations et qu’elles ne sont à peu près jamais utilisées pour commettre un crime?

Une fois encore, on crée un scandale à partir de rien, et les bien-pensants ont un autre prétexte pour gueuler contre l’administration Trump!

Soit dit en passant, les plans pour le Liberator (qui soit dit en passant porte fort probablement ce nom en référence à une arme simple créée pour la résistance durant la Seconde Guerre mondiale) sont disponibles depuis 2013, et jusqu’ici, personne n’en a fait un cas.

Un Liberator de la Seconde Guerre mondiale

Tout ça, à mon avis, n’est que du gros niaisage, et je ne suis pas étonné, une fois de plus, qu’aucun journaliste d’un média important ne souligne les points que votre humble blogueur amène ici.