dimanche 30 décembre 2018

Le 28 décembre 2018

Proverbe/citation du jour
Never be afraid to raise your voice for honesty and truth and compassion against injustice and lying and greed. If people all over the world...would do this, it would change the earth.”― William Faulkner


Pourquoi les jeunes ne reviennent-ils pas en Gaspésie après leurs études?
Radio-Canada Gaspésie-Les Îles pose une bonne question sur son site Web et sur sa page Facebook : « Pourquoi les jeunes ne reviennent-ils pas en Gaspésie après leurs études? »

Je me suis donné la peine de répondre ceci :


« Le plein-air, les grands espace, la vie moins stressante, c'est bien, mais toujours est-il qu'il faut gagner sa croûte. Le favoritisme dans l'attribution d'emplois, les petites cliques qui cherchent à protéger leur chasse-gardée, l'immobilisme et le manque d'ouverture de plusieurs habitants du territoire, ça n'aide pas à l'avancement et au développement du coin et ça décourage en même temps des gens dynamiques qui pourraient venir vivre ici. Sur ce plan, certains secteur de la Gaspésie sont pires que les autres. »


Grosso modo, si la Gaspésie veut non seulement faire revenir les jeunes, mais aussi attirer d’autres personnes qui vont elles aussi y vivre, il faut qu’elle soit attrayante. Or, l’est-elle vraiment suffisamment?


Depuis des années, des programmes de promotion et d’aide au retour en région existent. Cependant, les seuls emplois que créent ces organismes sont ceux (subventionnés) du personnel qui travaille pour ces mêmes organismes.

Pensez à ce qui suit un instant : que se produirait-il en Gaspésie si demain matin la pauvreté y était complètement éliminée et que tout le monde avait un plein emploi, donc plus du tout de B.E.S. ni de chèques de chômage? Des dizaines de personnes qui elles occupent un emploi de « lutte contre la pauvreté » se retrouveraient soudain à la recherche d’un autre job. Il y a une « industrie de la pauvreté » qui a intérêt à ce que la situation perdure pour protéger ses propres intérêts.

Ma surprise est que pour une rare fois, un commentaire de ma part sur la page de Radio-Canada reçoit l’approbation de lecteurs, 21 au total. C’est beaucoup dans mon cas. J’ai plus l’habitude de me faire démolir qu’autre chose.

Le seul renversement de tendance que je crois possible, en ce moment, est que la situation économique et sociale dans les grands centres devienne tellement mauvaise qu’une migration dans des milieux plus stables comme le nôtre s’ensuive.

Sinon, l’idée que j’ai lancée il y a quelques années dans un article que j’ai écrit pour le Graffici, mais qui a été rejeté par la très intellectuelle équipe du journal, serait d’offrir des terres agricoles à des Amish. Avec une moyenne de six à huit enfants par famille, sans oublier qu’ils aiment la quiétude et ne dérangent pas leurs voisins, ces gens pourraient bien plus que d’autres amener un essor, et ce sans quêter des subventions.

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