mercredi 9 août 2017

Le 8 août 2017

Proverbe/citation du jour
“Le stupide est un sot qui ne parle point, en cela plus supportable que le sot qui parle.”-Jean de La Bruyère


Qui sont les militants qui bloquent l’accès au site du puits Galt no 4, près de Gaspé?
Le 7 août 2017, le site Montréal Contre-Info (sa page Facebook se trouve ici) a annoncé qu’un groupe d’invididus bloque l’accès au site du puits Galt no 4, de la compagnie Junex, qui est situé à environ 20 kilomètres de Gaspé.


L’annonce du blocage, via Facebook


Montréal Contre-Info affirme que le communiqué à ce sujet qui lui est parvenu est anonyme (vraiment? Je n'en suis pas du tout convaincu...)

 Voici le contenu du texte en question :


Sur un territoire Migmaq non-cédé, loin de nos barricades, nous voyons la riviere qui coule dans la majestueuse Baie de Gaspe. A plus grande distance, nous voyons la foret infinie qui est devorée pièce par pièce par l’industrie coloniale. L’appat du gain nous a conduit a extraire des hydrocarbures des sous-sols.
Depuis hier, nous blockons et occupons afin de réaffirmer la souverainete Migmaq sur les propriétés illegitimes de Junex. Sur la route des projet Galt, situes entre Gaspé et Murdochville, nous avons organisé un blocage et un camp comme acte de solidarité envers les protecteur.trice.s des territoires et de l’eau de l’Ile de la Tortue.
Parce que nous somme contre l’extraction du pétrole dans son systeme de reproduction de la violence coloniale. Parce que nous refusons de laisser Junex explorer, fracturer, stimuler, injecter ou utiliser quelquonque modes afin d’extraire ses ressources. Parce que le pari catastrophique de Junex met a risque l’entiereté de ce territoire, notre camp durera aussi long que nécessaire afin que ses projets violents demeurent bloqués pour toujours.
Au cotés des protecteur.trices des territoires et de l’eau qui contribuent a réoccuper cette parcelle du territoire Migmaq volé, nous lancons un appel a joindre notre groupe de défense contre cet assault. Nous sommes nombreux, mais nous avons besoin de davantage de support pour parvenir a protéger les territoires et l’eau menacée de ce projet subventionné par l’Etat.
C’est dans ses mesures qu’un feu sacre migmaq sera allumé afin de signifier l’unicite du front de lutte contre la violence coloniale des industries et afin de reaffirmer l’autodetermination des autochtones sur des territoires occupes. Nous invitons les protecteur.trice.s des territoires et de l’eau, les warriors et les allié.e.s allochtones a se joindre dans cette lutte commune. Contre la négation de la violence contre les territoires, l’eau et les communautées autochtones, nous nous tenons debouts et nous ne seront pas défait.e.s.
Vous pouvez vous joindre a nous sur les barricades ou bien prendre des initiatives paralleles afin de supporter le blocage et le camp. Des détails plus précis sur le lieu du blocage suiveront : on peut vous dire que c’est sur la 198 entre Gaspé et Murdochville, a 20 km de Gaspé. Partagez!





Tache d’huile fait suivre le communiqué, sans pour autant indiquer que le groupe prend part au blocage.

Nulle part, le groupe anonyme ne mentionne le moindre nom d’un individu ou d’un groupe supportant ses actions. Même la chef de la nation micmaque de Gaspé, Manon Jeannotte, n’était pas au courant. Il lance cependant l’invitation à d’autres opposants à l’exploitation pétrolière et gazière à se joindre à la contestation.

Qui sont les militants impliqués dans cette action?

Compte tenu du style du message et du comportement des militants, je suis porté à croire qu’il s’agit simplement d’une poignée d’anarchistes de Montréal venus foutre le bordel en Gaspésie. Probablement la même clique qui vandalise des commerces de Montréal pour lutter contre la « gentrification » et qui a dans le passé saboté une ligne ferroviaire à Farnham pour empêcher le passage de trains transportant du pétrole.

Nous en apprendrons peut-être davantage sous peu à ce sujet. J’y reviendrai au cours des prochains jours.

3 commentaires:

  1. Lors d'une protestation Antifa qui avait eu lieu le printemps dernier à Berkeley, Californie. On y voyait une manifestante Antifa qui avait reçu un punch et qui a été surnommé "Moldylocks". Des membres d'un groupe surnommé 4chan ont fouillé et on trouvé des squelettes dans son placard pour découvrir qu'elle n'était pas si angélique que ça. Le groupe 4chan a aussi démasqué un autre Antifa qui était un prof d'université grassement bien payé merci. http://knowyourmeme.com/memes/events/battle-for-berkeley

    Si le groupe 4chan chercherait des squelettes dans les placards des anarchistes de Montréal et de Montréal Counter-Info... il y aura des journalistes de Montréal, de la SRC à TVA en passant par le Devoir, la Presse et le Journal de Montréal qui devront mettre les bouchées doubles et même triples.

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    1. Je connais Emily Rose Marshall, alias Antifa Girl. Elle a même de la parenté de souche canadienne français via une grand-mère et utilise l'alias Venus Rosales sur des sites pornos spécialisés dans le "pwel"...

      https://pabeaulieu.blogspot.ca/2017/04/le-16-avril-2017.html

      La classe journalistique est assez paresseuse merci face aux anarchistes de Montréal, parce qu'il ne faudrait pas creuser bien profond pour trouver les bibittes des militants gogauches.

      Ce qui est dommage, c'est que ceux-ci ont une "Free Pass" pour casser et vandaliser, alors que des militants de droites agissant en-deçà des limites légales sont accusés de tous les maux.

      Tôt ou tard, il y aura une "Bataille de Berkeley" ici-même, au Québec, quand la Gogauche aura tellement étiré l'élastique que des gens ordinaires vont péter des plombs.

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    2. Parfois je m'interroge si la classe journalistique de Montréal serait-elle plutôt complice au lieu d'être paresseuse? Je dois admettre que je suis un peu paranoïaque sur cette question mais qui sait?

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