vendredi 21 avril 2017

Le 20 avril 2017

Proverbe/citation du jour
« All right. We're gonna do this the scanner way. I'm gonna suck your brain dry! Everything you are is gonna become me. You're gonna be with me Cameron, no matter what. After all, brothers should be close, don't you think? »-Darryl Revok (Scanners)


«Scanners»
J’ai vu pour la première fois un classique canadien de la science-fiction et de l’horreur, le film « Scanners » (1981), de David Cronenberg, lors de sa diffusion, un jeudi soir, durant « Les grands films », sur les ondes de Radio-Canada, au milieu des années 1980.



J’ai revu le même film en 2000-2001, à Montréal. Je l’ai retrouvé dans un club vidéo appelé « La Boîte noire », où on trouvait une multitude de classiques du cinéma. Ce club a soit dit en passant fermé ses portes à l'été 2016.

En visionnant récemment via Youtube le film « The PuppetMasters », donc j’ai parlé dans un billet la semainedernière, « Scanners » apparaissait en suggestion. Je l’ai donc écouté hier soir. Vous pourrez faire de même ici :



Je ne vous donnerai pas beaucoup de détails sur le film, sinon qu’il est basé sur une tragédie réelle, celle de la Thalidomide, un médicament contre la nausée donné aux femmes enceinte qui a provoqué des difformités chez de nombreux bébés. « Scanners » présente des humains dotés de pouvoirs télé kinésiques résultant de la prise d’un médicament appelé « Ephemerol » par leur mère.

Le film a été tourné en majeure partie à Montréal. On remarque de nombreuses affiches en français à travers diverses scènes.

À certains égards, nous pouvons nous demander, en regardant ce film, si via Internet, l’État n’agit pas d’une certaine manière comme un scanner, qui a accès à nos pensées intimes, et qui a la possibilité de les influencer, via Internet et les médias.

3 commentaires:

  1. Ce film contient plusieurs aspects du programme MK-ULTRA développé par la CIA dans les années 50-60 et un canadien, le Dr. EWEN CAMERON de l'université McGill y ayant grandement participé. Aussi, le psychiatre dans ce même film ressemble à Freud... Bref, beaucoup de subliminal dans ce film qui pourrait faire l'objet d'une thèse analytique volumineuse.

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    1. Bon point. Je ne m'étais pas arrêté à cela mais c'est clair que Cronenberg a dû lui penser, lui. J'avais à peine 14 ans quand j'ai vu le film durant les années 1980 masi j'avais déjà lu sur la Thalidomide dans Reader's Digest, alors j'ai vite fait le lien avec l'Ephemerol du film.

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    2. Les films de David Cronenberg ont tous un message profond qui échappe malheureusement la plupart du temps à bien des gens. Comme je le mentionnais à un ami Facebook aujourd'hui même, j'ai acheté et vu Videodrome pour la première fois en 2016 (bon achat pour $3 chez Dollarama) et ce film aussi peut mener à une réflexion intéressante.

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