mercredi 6 avril 2016

Le 6 avril 2016

Proverbe/citation du jour
“La complication est un effet de la simplicité mal acquise.”-André Brochu


Couper des billets en deux pour « lutter contre le capitalisme »???
Deux Gaspésiens, Martin Zibeau et Patrick Dubois, veulent que vous coupiez vos billets de banque en deux pour « lutter contre le capitalisme ». Karyne Boudreau le relate dans l'article qui suit.

En coupant un billet en deux, vous réduisez sa valeur de moitié. Par exemple, les deux parties d'un billet de 5$ valent chacune $2,50, celles d'un billet de $10 tombent à $5, etc.

Le Demi (source : Radio-Canada)
Il n'est pas illégal de couper un billet de banque en deux, mais il ne peut plus par la suite transiger par une banque. Il peut être utilisé par des individus et des commerces par contre. Martin Zibeau croit que cela aide à modifier notre rapport avec l'argent.

Les deux protagonistes ont même lancé une « Tournée provinciale du Demi » qui est actuellement en cours. Il participera samedi prochain à une conférence, à l'université Concordia, « Sortir du capitalisme ». Celle-ci a pour but de mettre en commun des initiatives économiques alternatives contribuant à créer des présents et des futurs post-capitalistes.

Quelles sont les autres alternatives auxquelles adhèrent Martin Zibeau et Patrick Dubois?

De son côté, comme le rapporte ici Nelson Sergerie, dans un article du Journal de Québec, Martin Zibeau engraisse son jardin avec le contenu de la toilette familiale. C'est son droit remarquez bien, mais on peut souligner que la nourriture organique est susceptible de provoquer la listériose.

Patrick Dubois, quant à lui, vit comme étant un conteur et un quêteux. Il vit aussi de sa collecte de viande en forêt, via le piégeage. J'ai même personnellement donné des trucs de trappe à monsieur Dubois en lui suggérant la lecture de livres de Paul Provencher.

Remarquez bien, ces deux individus ont le droit de vivre comme bon leur semble, et de couper des billets de banque en deux, une initiative que je trouve « guenilloux » et qui risque plus d'attirer le ridicule que l'admiration envers les Gaspésiens, à l'extérieur des cercles gauchistes, à mon humble avis toujours.

Sans subventions, les plus socialistes parmi nous auraient une vie plus difficile encore, et ces subventions, ce sont les contribuables qui en font les frais.

Leur « simplicité volontaire » n'est pas de l'autarcie : il y a autour d'eux des « capitalistes » grâce auxquels ils peuvent subsister, des capitalistes qui exploitent des entreprises mais qui se font critiquer constamment et mettre des bâtons dans les roues, quand ils veulent exploiter le pétrole par exemple.

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