dimanche 13 décembre 2015

Le 13 décembre 2015

Proverbe/citation du jour
“La justice sans force, et la force sans justice : malheurs affreux.”-Joseph Joubert


Un Registre public des prédateurs sexuels ou bien un Registre des armes à feu?
On a annoncé hier la découverte, près de Trois-Rivières, après huit ans, des restes de Cédrika Provencher. La famille de cette jeune fille, disparue le 31 juillet 2007, peut maintenant vivre son deuil, mais le prédateur qui l'a tuée est toujours libre et on ne connaît pas son identité.

Cédrika Provencher
Au lieu de gaspiller l'argent des contribuables dans un inutile registre québécois des armes à feu, le gouvernement ne pourrait-il pas procéder à la mise en place d'un registre public des prédateurs sexuels? Le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu avance l'idée, je la partage, et je ne suis certainement pas le seul en accord avec lui.

Le registre de la GRC

Au Québec, les personnes étant reconnues coupables d'infractions sexuelles doivent s'inscrire au Registre national des délinquants sexuels. Malheureusement, celui-ci ne peut toutefois être consulté que par les corps policiers. 




Aux États-Unis, de tels registres sont disponibles en ligne, ouverts au public. Le U.S. Department of Justice a son portail menant vers divers registres disponibles aux États-Unis, tout comme le FBI.

Pourquoi n'agit-on pas dans le même sens au Canada? L'argument principal est  que le peuple pourrait se faire justice lui-même en s'attaquant aux prédateurs à l'aide des informations disponibles publiquement. Une fois encore, les criminels sont mieux protégés que les victimes. Cela vous étonne?

Un groupe Facebook demandant la création d'un registre existe. Vous pouvez le joindre en suivant ce lien.

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