samedi 31 octobre 2015

Le 31 octobre 2015

Proverbe/citation du jour
« Penser et agir à contre-courant des manies et des modes du jour, c'est le commencement de la sagesse. »-Jean Prieur


Racisme et discrimination à sens unique
Une musulmane de Montréal se plaint d'avoir été victime de racisme dans un magasin Costco, où on lui aurait dit de « retourner dans son pays ». La dame magasinait alors un manteau d'hiver avec ses deux filles et un un autre membre de la famille. L'incident s'est déroulé le 18 octobre dernier. Asma al-Shawarghi, qui portait alors un hijab, a porté plainte à la direction du magasin et se dit insatisfaite du résultat.

Asma Al-Shawarghi et son mari. Bilal Hamideh (CBC)
Dans la présente situation, un commerce est concerné. La meilleure réponse, quand on nous donne un mauvais service, comme c'est le cas ci-haut ou quand par exemple on ne veut pas nous servir en français, est tout simplement à mon avis de boycotter le commerce, à moins bien sûr qu'il s'agisse d'un abus justifiant un appel aux autorités. Si j'étais gérant d'un commerce et qu'on m'apprenait qu'un de mes employés a manqué de respect de la sorte envers un client, l'employé en question « mangerait un savon », vous pouvez en être certains.

Certain(e)s ont la mèche pas mal courte par contre, exploitant le moindre prétexte pour crier au racisme et jouer à la victime. Je suis sous l'impression que le racisme est plus souvent qu'autrement « à sens unique » : un membre d'une minorité peut se plaindre d'un mauvais traitement et obtenir de l'attention, alors qu'une personne de la majorité victime d'un incident similaire sera ridiculisée si elle porte plainte.

Est-ce qu'on pousse égal pour tout le monde dans des situations de racisme et de discrimination? Je n'en suis pas certain, mais pas du tout...

J'ai été victime de racisme ou bien été accusé de l'être sans raison valable dans le passé, en plus d'être victime de discrimination et je suis convaincu que mon cas n'est pas unique. Vous voulez quelques exemples?

  • Durant mes années comme enseignant au secondaire, j'ai été à quelques reprises traité de « sale Blanc » par des autochtones. J'ai également subi du vandalisme, alors qu'on a lancé des pierres sur la maison où j'habitais.
  • En 1996, une autochtone a fracassé le pare-brise de ma voiture. Bien que tout le monde savait qui avait posé le geste, on n'a jamais donné suite à ma plainte.
  • Un jour, un indien saoul qui était venu frapper à la porte d'une maison où je dormais sur une réserve m'a accusé d'être raciste parce que je ne voulais pas le laisser entrer. La raison de mon refus n'était pas parce que c'était un autochtone, mais parce que c'était un saoulon qui venait nous emmerder à 4h du matin, j'aurais réservé le même traitement à un Blanc qui aurait fait la même chose...
  • À Montréal, j'ai été aussi traité de « sale Blanc » par des noirs qui marchaient dans la rue.
  • J'ai été non seulement accusé de racisme sans raison, mais aussi de xénophobie, de misogynie, de sexisme, d'homophobie, etc.

Que serait-il arrivé selon vous si j'avais porté plainte pour racisme ou pour discrimination dans n'importe laquelle de ces situations? On m'aurait ri en pleine face! Pourquoi donc?

La réponse est simple, très simple même : quand t'es un homme blanc, hétéro et de souche chrétienne, le seul droit que la société te donne, si tu es victime de racisme ou d'une quelconque discrimination, c'est de FERMER TA GUEULE.

Y aurait-il moyen qu'on pousse égal pour tout le monde quand discrimination il y a?


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