Sujets du 4 mai 2015

Proverbe/citation du jour

«I'd rather be hated for who I am than loved for who I am not. »-Kurt Cobain

Un impact économique positif indirect des programmes de formation professionnelle à Sainte-Anne-des-Monts

Au cours de la dernière fin de semaine, des tests de sélection pour la formation de monteurs de lignes ont eu lieu à Sainte-Anne-des-Monts. Des jeunes de partout au Québec sont venus en Haute-Gaspésie pour passer les tests, un premier groupe samedi, puis un autre dimanche. 

Travailleur dans une nacelle (source)

J'ai eu l'occasion de jaser avec quelques-uns d'entre eux, de même qu'avec leurs parents. Certains parmi vous savez peut-être déjà que je travaille aussi à titre d'agent de location dans le domaine immobilier depuis 2007. En plus de parler de logements pour les étudiants, j'en ai profité pour parler des attraits touristiques de notre coin de pays et des endroits où les visiteurs peuvent se procurer des fruits de mer.

L'ouverture des programmes « Montage de lignes électriques » de même que « Plomberie et chauffage » a engendré de nombreux impacts positifs pour la Haute-Gaspésie. Les jeunes de l'extérieur qui viennent suivre ces formations ont besoin d'un logis, de nourriture et de loisir, mais il y a d'abord les candidats qui aspirent à compléter la formation qui sont de passage.

En fin de semaine, le taux d'achalandage des motels a augmenté. On pouvait le constater en roulant sur le boulevard Sainte-Anne Ouest : les stationnements du Motel à la Brunante et de Hôtel et cie étaient plus pleins qu'à l'habitude, en cette période de l'année.

Ajouter à la fréquentation des motels les repas au restaurant et des achats de produits locaux, comme desfruits de mer, et vous obtenez un impact économique intéressant pour notre région, un impact qui n'est pas vraiment visible, mais qui se produit quand même.

Je l'ai déjà dit et je le répète : le retour de la formation professionnelle en Haute-Gaspésie est à mon avis ce qui s'est produit de mieux sur le plan économique dans notre région depuis au moins les 20 dernières années. Cet impact va bien plus loin que celui de festivals subventionnés dont les organisateurs ont le culot de nous dire « qu'un dollar dépensé en culture en rapporte 11 en retombées directes et indirectes. »