mercredi 21 janvier 2015

Sujets du 21 janvier 2015

Proverbe/citation du jour
«Écrire proprement sa langue est une des formes du patriotisme.»-Lucie Delarue-Mardrus


Le fleurdelisé, un drapeau « volé » par les souverainistes, qui souvent ne parlent et n'écrivent même pas bien leur français
Le fleurdelisé vit aujourd'hui son 67e anniversaire. En effet, c'est le 21 janvier 1948 que pour la première fois, le fleudelisé a été hissé à l'Assemblée nationale du Québec. Pour plus de détails à ce sujet, je vous invite à lire un texte de Jean-François Veilleux portant sur le sujet, intitulé « 10 choses à savoir sur le drapeau du Québec », que vous retrouverez sur le site Le Québécois du Réseau de résistance du Québécois. Je concède à l'auteur que son texte sur le sujet est objectif, raison pour laquelle je vous le suggère ici.

Pour P.A. Beaulieu, dans le contexte actuel au Québec, la fleur de lys devrait être remplacée par autre chose, ça pourrait même ressembler à ceci :



Pourquoi?

Le drapeau du Québec est « notre » drapeau n'est-ce pas? Je suis d'accord sur ce point. C'est aussi mon drapeau, j'en ai même un, le plus grand de tous ceux que je possède, que j'ai acheté dans une vente de garage, à Cap-Rouge, alors que j'étais encore étudiant en secondaire V, au printemps 1988. J'ai de la difficulté à le mettre en valeur. Pourquoi donc?

Tout simplement parce que les souverainistes et les indépendantistes nous ont depuis longtemps volé ledit drapeau. Je me vois mal faire flotter le mien, « anti-souverainiste » et « anti-indépendantiste » que je suis.

Vous l'ignorez probablement pour la plupart, mais mon engagement politique a débuté alors que je fréquentais encore le primaire, à l'école Champagnat de Sainte-Anne-des-Monts, que j'ai fréquentée pour la cinquième et ma sixième année, au début des années 1980. La direction et le personnel de l'école, souverainistes à l'os, on lancé l'idée d'un « salut au drapeau ». Vous aurez des détails sur cette période de ma vie ici, dans un billet que j'ai écrit le 19 février 2012. Vous pourrez aussi mieux saisir pourquoi je m'oppose à la souveraineté du Québec, du moins de la manière qu'on nous la propose en ce moment.

Je me permets même d'ajouter que ti-cul de 12 ans que j'étais, j'ai été directement au bureau de la direction de l'école pour demander une copie supplémentaire du document sur le salut au drapeau, une copie que mes parents ont fait par la suite parvenir à un député libéral de l'Assemblée nationale, à Québec, et que le gouvernement péquiste d'alors a été questionné à ce sujet. Nous n'en avons plus entendu parler par la suite dans notre école. J'ai moi-même été prof de 1994 à 2006 et je tiens à le répéter une fois encore : nos écoles ne doivent pas être un lieu d'endoctrinement politique, et jamais je ne tolérerai qu'un politicien en exercice chanter sa salade à des enfants qui ne sont pas encore en âge de voter, quelle que soit sa tendance, même fédéraliste!

J'ai beau avoir ben ben de la misère avec les souverainistes et les indépendantistes, mais je leur concède un point quand ils n'accaparent pas un symbole propre à tous les Québecois, quelle que soit leur opinion politique, quand ils affichent leurs couleurs.

Je me souviens qu'il n'y a pas si longtemps encore, Patrick Bourgeois, du Réseau de résistance du Québecois, faisait flotter devant sa maison, dans le secteur de l'Anse, à Sainte-Anne-des-Monts, un drapeau des patriotes comme celui qui suit :


J'ai quelque part dans mes archives photographiques une photo de celui qui flottait chez Bourgeois, mais je n'arrive pas à la trouver, c'est la raison pour laquelle vous voyez ici un exemple générique. Je concède au leader du RRQ qu'il adopte des couleurs représentatives et c'est à son honneur.

Attendez-vous à ce que P.A. Beaulieu, qu'il habite à Sainte-Anne-des-Monts ou ailleurs, fasse aussi flotter devant sa chaumière le drapeau suivant :

« Ne me marche pas dessus! » Vous pouvez cliquer ici pour plus de détails.
À mon avis, le nationalisme passe bien plus par la maîtrise de la langue que par un drapeau. J'ai choisi la citation du jour en fonction : « Écrire proprement sa langue est une des formes du patriotisme. »-Lucie Delarue-Mardrus

Je serais curieux d'entendre les Patrick Bourgeois, Pierre Karl Péladeau et Pascal Bérubé de ce monde sur la question de la piètre qualité de la langue française au Québec. Pourquoi celle-ci est-elle si pourrie?

Dans le cas de Bourgeois, je le lui concède, sa plume va bien au-delà de la mienne, mais dans le cas de Bérubé, ça fait pitié, un autre bel exemple ici bas :


Visitez la page Facebook du député, consultez son compte Twitter, et vous allez en voir des fautes d'orthographe...

Je trouve pathétique le fait que Pascal Bérubé, malgré le fait que son père était enseignant, que lui même a étudié en éducation, et qu'en plus il fasse la promotion du français et qu'il veule la souveraineté du Québec, ne soit pas foutu d'écrire dans un français convenable, et cet exemple ci-haut n'en est qu'un parmi tant d'autres. Ce sont des erreurs qu'un enfant du début du secondaire pourrait éviter en plus!

Je me suis moi-même fait reprocher à quelques reprises de ne pas avoir un français de meilleure qualité, et ce malgré ma formation à titre d'enseignant du français langue maternelle au niveau secondaire. J'en conviens, je ne suis pas "le top" mais je peux vous affirmer que mon niveau de français est déjà de loin meilleur que celui de plusieurs des enseignants du réseau scolaire québécois.

Tandis que j'y suis, voici une version numérisée de la lettre que le CÉFRANC m'a fait parvenir, suite aux tests sur la qualité de mon français à titre d'enseignant, à Montréal, en 1997.


Je ne suis pas si hot que ça en français, mais je pense torcher une couple de souverainistes défenseurs de la langue française malgré tout...

Bonne journée mesdames et messieurs!

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