jeudi 11 décembre 2014

Sujets du 11 décembre 2014

Proverbe/citation du jour
«Il n'y a pour la femme trompée de torture pire que l'idée du bonheur profond de sa rivale.»-Constantin


La torture, un mal parfois nécessaire?
Est-ce que la torture est un mal PARFOIS nécessaire? La question me rend mal à l'aise, mais je crois que oui. Je dis « oui » en étant pleinement conscient que des bien-pensants vont une fois encore me pointer du doigt.

Le débat sur la torture a été relancé après dix ans, au Sénat américain, alors qu'un rapport sur les méthodes d'interrogation employées par la CIA sur des dizaines de détenus d’Al-Qaïda est rendu public, vous aurez plus de détails à ce sujet ici.

Voyez-vous, je ne crois pas qu'on doit tordre les bras d'un enfant pour lui faire avouer qu'il a volé un bonbon, ou torturer un détenu parce qu'il a commis un crime, même grave. Par contre, oui, dans certaines situations, je crois que la torture est jusfifiable.

J'ai en mémoire un reportage à ce sujet diffusé par Radio-Canada que j'ai entendu il y a de cela une quinzaine d'années, durant l'émission Dimanche-Magazine. On pouvait y entendre le témoignage d'un officier de renseignement d'une armée d'un pays du tiers-monde. Je crois qu'il s'agissait du Sri-Lanka mais je n'en suis pas certain.

L'homme y racontait qu'un jour, on lui a demandé d'interroger trois terroristes, alors qu'une bombe avait été cachée dans un endroit où son explosion ferait beaucoup de victimes. Cet officier a expliqué qu'il a demandé aux trois détenus où était caché l'engin explosif et quand il allait exploser. Les trois ont dit ignorer tout à ce sujet. Le militaire a alors dégainé son pistolet et tiré une balle dans la tête d'un des membres du trio. Les deux autres ont craché le morceau, ce qui a permis de découvrir où était la bombe, qui a été désamorcé à temps, sans faire la moindre victime.

Quand on a demandé au militaire comment s'il éprouvait le moindre remord d'avoir tué un homme de sang froid, il a répondu par la négative, arguant qu'en agissant ainsi, il avait sauvé la vie de dizaines d'innocents, et qu'il n'hésiterait pas à recommencer si nécessaire.

Le même principe s'applique selon moi quand on a affaire à une bande de crottés à turban capables de forcer des femmes et des enfants à porter des ceintures explosives et à les déclencher, de couper la tête de chrétiens parce qu'ils refusent de se convertir à l'Islam, ou à balancer un homosexuel du haut d'un building pour son orientation.

Si on force un individu à donner des informations sous la torture et que cela permet de sauver des vies innocentes, celle-ci peut être justifiable donc. L'important est de s'assurer que le système ne le permet que dans des cas extrêmes, afin d'éviter des abus, et aussi pour rendre justice à toute personne innocente qui en a été victime, si cela se produit.

Une question bonus pour les âmes sensibles que mes propos offusquent : si une personne qui vous est chère, votre enfant, était sur le point de mourir par asphyxie, de faim ou de froid par exemple, parce que placée dans ces conditions par un criminel, que celui-ci était détenu par la police, et que chaque seconde pour retrouver la victime comptait, mais qu'en forçant le suspect à parler, on pouvait sauver votre enfant, que feriez-vous?

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