jeudi 10 juillet 2014

Sujets du 10 juillet 2014

Proverbe/citation du jour
«Comment pourrais-je gouverner autrui, qui moi-même gouverner ne saurais ?»-François Rabelais


Pour nourrir le Gargantua étatique, on impose des quotas de contraventions à la police
Les quotas de contraventions, c'est-à-dire un nombre minimum de contraventions qu'un policier doit émettre durant son quart de travail, sont-ils une légende urbaine ou bien la réalité? Selon ce que rapporte Radio-Canada, il semble que non, du moins au sein de la Régie intermunicipale de police Richelieu Saint-Laurent.

Une note de service destinée aux policiers, dont Radio-Canada a obtenu une copie, indique un objectif de 12 constats d'infraction par quart de travail, durant l'été et l'automne 2014 :


Mettez-vous dans la peau d'un policier consciencieux, pour qui l'intégrité, la justice et la sécurité du public doivent passer en priorité, qui se retrouve soudainement obligé de donner des « tickets » à des gens qui ne les méritent pas parce qu'on l'oblige à agir ainsi...

Pourquoi cette force policière agit-elle dans ce sens? Qui a décidé qu'il en soit ainsi? Des réponses à ces questions sont nécessaires, et oui, ce cas ne doit pas être unique. Il est représentatif d'un mal qui touche la société moderne, un mal qui doit être éradiquée.

Si des dirigeants obligent la police à émettre des contraventions, il est clair que l'argument de la sécurité du public ne passe plus en priorité. On lui a substitué le besoin d'amener de l'argent au moulin pour financer un système gargantuesque qui ne cherche plus à servir le peuple, mais à trouver de nouveaux moyens pour combler son propre appétit d'ogre.

L'État moderne ne sert plus le citoyen, c'est le citoyen qui devient le serviteur. Afin de nourrir le monstre, on en vient à fixer le seuil déterminant si un citoyen commet un « crime » à un niveau tellement bas que n'importe lequel individu devient hors-la-loi en posant un geste qui ne justifie pas une amende. La situation est grave.

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