dimanche 15 juin 2014

Sujets du 15 juin 2014

Proverbe/citation du jour
«Une maison sans enfant est une tombe.»-Proverbe sanskrit


Savoir dire « NON » à un enfant
En ce jour d'une fête consacrée aux pères, l'image qui suit me porte à réfléchir :


L'illustration concerne autant les couples élevant un ou des enfants, que les familles monoparentales, qui sont souvent dirigées par une femme. Combien de fois ai-je été témoin d'une situation où un enfant veut avoir le dernier bout, face à une mère qui fini toujours par céder, comme par exemple cette fois, dans un magasin, où Junior s'est mis à faire le bacon au milieu d'une allée pour avoir une bébelle, que Maman a dit "Non", mais fini par céder après avoir dit qu'elle allait parler à la police et que "ça passait pour cette fois, mais la prochaine ce serai non"? Vous savez sûrement de quoi je parle!

Je ne peux être appelé « papa » en ce dimanche, 15 juin 2014. J'ai 43 ans, je n'ai pas encore d'enfants, et tout indique que les possibilités que je le devienne décroissent rapidement. N'allez pas croire que je ne souhaite pas avoir une famille, ou que je n'ai pas tenté ma chance dans cette direction. Les circonstances ont fait en sorte que non.

Au cours des années, j'ai fréquenté quelques femmes qui ont déjà un, deux et même trois enfants (en une seule occasion toutefois). Mes expériences comme « père » l'ont été par défaut, alors que je fréquentais une femme ayant déjà des enfants, mais au point où j'en suis rendu, l'idée de fréquenter une femme qui a déjà des enfants me tente de moins en moins.

Croyez-moi, même si j'ai été à maintes reprises maladroit, j'ai fait de mon mieux pour faire de ces adultes en devenir des personnes responsables, épanouies. Il est arrivé que certains de ces enfants m'appellent spontanément «Papa » et j'ai apprécié, cela rendant encore plus difficile la séparation quand la relation avec leur mère passait un point de non-retour...

Voyez-vous, je n'ai plus envie du tout de ramasser le travail à moitié fini d'autres personnes en tenant de patcher les trous, parce qu'un père a été trop moron pour s'occuper de ses enfants, qu'une mère est trop irresponsable pour élever ses enfants, ou bien un mélange des deux. Il y a des familles monoparentales où le parent réussit à inculquer à ses enfants de bonnes valeurs et à les guider sur la bonne voie, j'en conviens, car j'ai connu des femmes qui vont dans cette direction, mais j'en ai plus souvent qu'autrement croisées qui vont dans l'autre direction.

Tenez, je pense à cette mère, dont l'enfant d'à peine quatre ans n'était pas encore couché passé 23h, un enfant qui mangeait mal, déjà obèse en devenir, à force de se goinfrer de chips, constamment assis devant un téléviseur, piquant la moindre crise dès qu'il se faisait dire « NON », me plaçant notamment dans des situations embarrassantes à l'épicerie, quand je lui ai refusé une demande, ou dans des réunions de famille, dont une où l'enfant en question a garroché sur le plancher un iPod parce que nous quittions les lieux. Parce que la mère de cet enfant est incapable de lui dire « NON », de lui faire comprendre que dans la vie, tout ne va pas toujours comme on le souhaiterait, que va-t-il devenir en tant qu'adulte?

J'ai eu droit à une plainte à mon patron, un jour, quand j'ai dit sur les ondes de CJMC FM 100,3 qu'il y a des parents qui « chient des enfants plus qu'ils ne les mettent au monde ». Or, à voir aller certains adultes, je ne crois pas avoir tort sur ce point.

Nous avons à nous poser de sérieuses questions, non seulement en tant que pères, mais aussi comme mères, et comme adultes tout court, concernant notre manière d'agir face aux enfants dans notre société. Nous avons une vilaine tendance à céder aux demandes des petits, non pas par leur faute, mais bien par la nôtre, comme adultes, et cela ne dit rien de bon quant au futur de notre société.

Dire « NON » à un enfant, de temps en temps, ce n'est pas lui nuire. C'est plutôt lui donner la chance de devenir un adulte épanoui.



Documentaire du jour : « The Truth About Domestic Violence »
J'aime la rigueur dont fait preuve Stefan Molyneux dans ses interventions médiatiques. Dans le présent vidéo, d'une durée de 21 minutes, il nous permet de découvrir que la violence conjugale n'est pas unidirectionnelle, en ce sens que ce serait toujours les femmes qui en seraient victimes, et les hommes les agresseurs.



Si les médias et les autorités politiques ne faisaient pas preuve d'autant de complaisance envers les groupes féministes, en lien avec la violence dans les relations de couple, et qu'ils reconnaissaient que les hommes sont aussi souvent, sinon plus encore, victimes que les femmes, bien des choses seraient différentes.

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