vendredi 7 février 2014

Sujets du 7 février 2014

Proverbe/citation du jour
«Aujourd'hui, la censure a changé de visage. Ce n'est plus le manque qui agit mais l'abondance.» -Bernard Werber

Bisbille au sein du PQ dans Rimouski
Radio-Canada a annoncé ce matin que l'ex-leader étudiant Thomas Briand-Gionest, qui s'est fait connaître à Rimouski lors de la crise étudiante de 2012, aurait manifesté son intention de présenter sa candidature à l'investiture péquiste dans Rimouski contre l'actuel député Irvin Pelletier.

Thomas Briand-Gionest (
Photo Miguel Tremblay - Progrès Écho et Le Rimouskois)

Tout indique que ça brasse à l'interne au PQ dans Rimouski... J'ai hâte de voir maintenant ce qui va se passer du côté des "rouges" du PLQ. Le maire de la ville, Éric Forest, va-t-il présenter sa candidature pour ce parti?

Nous avons ici un autre bel exemple du lien qui existe entre les Carrés rouges et le PQ. Si le Printemps érable n'avait pas viré le Québec à l'envers, le PQ aurait-il réussi à obtenir le pouvoir?


La marmotte électorale
Mathieu Charlebois signe un texte fort amusant, mais aussi pertinent, au sujet de la "marmotte électorale" dans "L'actualité". Semble-t-il que trop souvent, prédire la date d’une élection (ou son résultat) est un exercice aussi fiable que de demander à une marmotte si elle a vu son ombre...

Une image qui accompagne son texte est bien choisie également :





Des commentaires censurés à l'émission « Franchement Martineau »?
J'ai l'habitude de commenter sur une base régulière divers sujets qui sont abordés médiatiquement. Je le fais par plaisir de faire connaître mon point de vue, mais aussi pour savoir ce qu'en pensent d'autres.

J'aime jouer dans la controverse et je ne m'en cache pas, comme je ne cache pas mon identité non plus, contrairement à tellement d'Internautes. Je tente autant que possible de garder un ton acceptable et de ne pas tomber dans les injures non plus, me disant que la liberté des uns s'arrête là où débute celle des autres, et je suis conscient que le fait de pourvoir s'exprimer est un privilège et non un droit absolu dans de nombreuses situations. Un blogueur peut très bien par exemple censurer un commentaire qui ne lui plaît pas et je crois qu'il a le droit d'agir ainsi s'il s'agit de son propre blog personnel par exemple, mais qu'en est-il des médias publics, ou bien par exemple de la page Facebook ou Twitter d'un politicien en exercice?

Certains médias ont la censure plus rapide que les autres. J'ai vite noté, sans étonnement, que Radio-Canada est le média qui a le plus tendance à ne pas publier certains de mes commentaires, surtout quand le mot « gauche » ou un de ses dérivés apparaît. Par contre, je m'aperçois maintenant que des médias que je croyais plus ouverts ne publient pas tous mes commentaires, ou les font disparaître, c'est le cas sur la page Facebook de l'émission « Franchement Martineau ».

Hier par exemple, j'ai émis un commentaire par rapport à l'hélicoptère de Pauline Marois. Vous pouvez voir ici le partage que j'ai réalisé sur ma propre page personnelle :



«Pauline se paye la traite à nos frais... Lorsqu'elle va passer dans mon coin de pays durant la campagne électorale à venir, j'ai envie de l'accueillir avec mes "chaudronnes"! »

Est-ce que ce commentaire est censurable selon vous?

Je me suis aperçu environ une heure après l'envoi de mon commentaire que celui-ci était disparu entre-temps... Je l'ai réexpédié à nouveau et il a été publié une seconde fois.

Ce n'est pas la première fois que cela se produit. C'est arrivé à quelques reprises dans le passé. Je me suis dit alors que cela pouvait être une erreur du système, mais hier, j'ai aussi constaté qu'au moins un autre utilisateur de Facebook s'est plaint que son commentaire était disparu.

Que se passe-t-il donc? Se pourrait-il que des modérateurs à tendance péquistes soient à l'oeuvre sur la page de Franchement Martineau pour faire disparaître des commentaires qui ne leur plaisent pas?

1 commentaire:

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