mardi 6 août 2013

Sujets du 7 août 2013


Proverbe/citation du jour
«La valeur d'une idée dépend de son utilisation.» -Thomas Edison


Les dégâts de l'assistance sociale ne touchent pas que les oiseaux...
Voici une image aperçue sur une page Facebook portant sur le capitalisme :


On peut traduire ainsi (il s'agit d'une traduction libre de ma part) :

Assistance sociale

S'il vous plaît
Ne pas nourrir les oiseaux
Les nourrir crée
une population dépendante
qui représente un danger sanitaire potentiel
et cela provoque des dégâts coûteux

Si nous ne le permettons pas dans la nature,
nous ne devrions pas le permettre dans la civilisation


Cela étant dit, je me permets de préciser que contrairement à plusieurs autres libertariens, je ne suis pas du tout pour une élimination totale de l'assistance sociale. Je crois qu'elle est une nécessité, mais qu'elle doit cependant être mieux encadrée.

Je me rappelle encore du député Pascal Bérubé (encore lui!) lorsqu'il a déclaré durant une conférence de presse de l'organisme Partagence, en Haute-Gaspésie, en avril 2011, que j'avais émis des « préjugés grossiers » sur les ondes du FM 100,3, relativement aux « BES », en disant « qu'on ne choisi pas la pauvreté.» J'ai eu la sagesse de garder une copie de cet extrait qui a été diffusé sur la page YouTube du Cartable de Cap-Chat, mais qui a été effacé depuis...

Ce que ce bon député péquiste a volontairement omis, assurément pour me démoniser davantage, mais aussi pour s'assurer davantage l'appui des gens de la région en jouant avec leurs sentiments, c'est que dans mes propos tenus ce matin là (et à plusieurs reprises en ondes et dans ce blog), je déclarais ce que je résume ici. Je crois que l'état doit effectivement fournir des services d'assistance :

  1. Pour les personnes vivants des difficultés temporaires.
  2. Pour les personnes souffrant d'un handicap ou de problèmes mentaux.
  3. Pour les personnes aptes au travail mais devant supporter une ou des personnes inaptes au travail à la maison.

Qu'une personne ait besoin temporairement d'aide à cause d'une « mauvaise passe » (faillite, séparation, etc.), je n'ai rien contre, en autant que cette personne se relève et redevient productive. Cela implique selon moi que l'on donne un ACCÈS LIMITÉ à l'assistance sociale aux personnes aptes au travail. Disons un maximum de deux ou trois ans sur toute une vie. Aussi, il serait possible d'associer à cette période une formation obligatoire (DEP) ou un service civil pour rendre à la société une partie de son assistance tout en travaillant au bien public.

Dans le cas des personnes handicapées, je dirais même qu'au lieu de leur donner du « BES », on devrait leur donner une rente à long terme, comme à une personne retraitée, au lieu de les considérer comme assistées sociales.

Finalement, pour les personnes aptes au travail mais demeurant à la maison pour d'autres personnes inaptes, les critères devraient être resserrés, comme par exemple dans le cas d'une mère qui a de jeunes enfants à la maison. Une fois que ces derniers atteignent l'âge scolaire, elle peut très bien retourner sur le marché du travail ou poursuivre des études pour y accéder plus aisément.

Je ne trouve tout simplement pas normal qu'une personne ayant dix doigts, dix orteils et un brin de jarnigoine, somme toute, une personne capable d'occuper un emploi et n'ayant aucun empêchement pour le faire, fasse du BES un mode de vie et profite pendant des années du système en retirant un chèque et en travaillant en plus au noir, alors que d'autres travailleurs honnêtes voient leur salaire amputé pour payer pour ces abus.

Pour corriger la situation, il faut du courage politique, mais ça, c'est une denrée rare au Québec. Nos élus sont à peu près tous comme Pascal Bérubé : ils se servent de ces chèques donnés avec de belles prétentions pour acheter des votes.



Documentaire du jour : «Heimo's Arctic Refuge»
Heimo Korth est pratiquement le seul homme habitant dans les 19 millions d'âcres de la nature sauvage en Alaska. En compagnie de sa femme d'origine inuite, il a élevé ses trois filles au milieu de nulle part. Deux de ses filles habitent maintenant plus au Sud, alors que l'autre est malheureusement décédée dans un accident de canot alors qu'elle était toute petite.

Heimo Korth et sa femme :
https://www.youtube.com/watch?v=Iq0rZn8HFmQ

Le gouvernement de Jimmy Carter a créé un parc nationale dans la région en 1980. Seulement six familles blanches, grâce à une « clause grand-père », on eu le droit de garder leur refuge dans cette nature sauvage. Seul Heimo Korth demeure aujourd'hui.

Une page Facebook lui est même dédiée si vous voulez plus de détails.

Pour plus de détails :


Photo du jour
Des chevaux curieux de voir un photographe de plus près, à Mont-Joli, le 10 mars 2013.

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