samedi 9 mars 2013

Sujet du 9 mars 2013

Proverbe/citation du jour
«Le Français a le coeur à gauche, mais le portefeuille à droite.» -Anatole de Monzie



Le livre noir de la gauche
Alors que le socialisme de gauche pèse fort dans la balance au Québec, c'est une bonne chose que diverses sources (livres, journaux, sites Internet, radios, télévision) remettent les idées en place. J'ai récemment fait une trouvaille sur Internet, un trouvaille qui me donne envie de commander un livre, en espérant qu'il soit disponible au Québec.

Dans son blog, Guy Millière fait mention d'un livre de Jean Robin intitulé « Le livre noir de la gauche ». L'information qu'on y retrouve concerne d'abord la France, mais à lire la description, on croirait qu'il a été écrit au Québec. Millière écrit  :


Les socialistes sont fiers d’être porteurs d’un dogme qui prétend être vecteur de générosité, mais qui cultive le ressentiment et qui multiplie les pauvres. Ils sont fiers aussi de dire qu’ils sont de gauche : être de gauche en France, comme dans nombre de pays, est une forme de brevet de confort moral. Se dire de gauche, c’est, bien sûr, être du côté du beau, du bien, du progrès, de la vérité, etc.


Le même phénomène existe au Québec. Vous avez peut-être déjà remarqué combien des militants de gauche aiment rappeler que la droite comporte des « riches » qui exploitent les pauvres et qui tire des millions de profits à partir de ressources naturelles appartenant à tous, etc. La gauche se plaît à dire haut et fort qu'elle a le monopole de la vertu mais est-ce vraiment le cas?


Neuf journalistes sur dix en France se disent de gauche et pensent effectivement à gauche. Dans les professions artistiques, la proportion doit être à peu près la même. Rien d’étonnant à ce qu’un livre rappelant les faits soit passé sous silence, ou que son auteur se fasse traiter de « facho » dans le « Nou­vel Observateur », magazine qui considère que le « facho » est celui qui n’a pas voté pour François Hollande au deuxième tour de l’élection présidentielle, ce qui fait tout de même beaucoup de monde.


Que dire de la situation au Québec? On écoute Radio-Canada, on lit les journaux, et il est vite clair que ces gens ont la tête qui penche à gauche, et en plus, ces gens ont le culot de se dire objectifs dans le traitement de l'information.


Jean Robin y rappelle que tous les totalitarismes sont issus de la gauche, pas seulement le léninisme, mais aussi le fascisme et le national-socialisme.


Contrairement à ce qu'on peut penser de prime abord, une large partie des mesures mises en place par Hitler étaient étatistes et de gauche.

La gauche a aussi été imprégnée d’antisémitisme pendant des décennies.


Amir Khadir et les manifestants devant la boutique du marcheur, ces gens contestant le fait que le magasin visé vend des souliers fabriqués en Israel, ça vous dit quelque chose? Et que dire de la présence de drapeaux palestiniens dans nombre de manifs de gauche ici même au Québec?


La gauche a compté et compte dans ses rangs toute une lignée d’« intellectuels » abominables, de Karl Marx à Jean-Paul Sartre, passé de la collaboration au gauchisme sans faire de pause, de Louis Althusser, maître à penser de toute une génération de léninistes et assassin sur ses vieux jours, à Alain Badiou, Toni Negri ou Stéphane Hessel : chacun de ceux dont je viens de citer le nom bénéficie d’une rubrique édifiante dans le livre.


Au Québec, combien de penseurs de gauche sont comparables à ces exemples données ci-haut?


Le poids de la gauche dans l’Éducation nationale et les conséquences de ce poids font l’objet d’un chapitre lapidaire. Répondant dans l’introduction à la question qu’on pourrait lui poser : pourquoi ce livre, et pourquoi maintenant, Jean Robin répond en disant que ce livre est indispensable, très précisément maintenant. Parce que la gauche est au pouvoir et a quasiment tous les pouvoirs. Parce qu’elle prétend être ouverte, et tente d’asphy­xier ce qui n’est pas elle, quitte à recourir à l’insulte et à la diffamation.


Dans un Québec où le corps enseignant est largement composé de personnes donnant juste un côté de la médaille relativement à des sujets comme l'environnement, la question nationale, la langue, l'influence des syndicats sur la société, la place de l'État dans la société et le féminisme, nous pouvons sincèrement nous inquiéter sur l'impact que cette ingénierie sociale aura à long terme sur notre société.

Jean Robin précise que son livre ne prétend pas être une analyse complète de la gauche, mais souligne les immenses zones d’ombre qu’elle tient à garder cachées.

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