mercredi 26 septembre 2012

Sujets du 26 septembre 2012


Proverbe/citation du jour
"Ce ne sont pas les hommes qui gouvernent les sociétés, ce sont les principes; à défaut de principes, ce sont les situations." -Proudhon (Pierre Joseph)


«Stationnement réservé»
Est-ce que l'attitude face à la clientèle diffère, tout dépendant si on travaille pour l'État ou si on travaille dans l'entreprise privée? Dans certains cas, peut-être que oui et dans d'autres, non. En prenant une marche jeudi soir, je suis passé devant le palais de justice de Sainte-Anne-des-Monts, puis devant divers autres commerces de la localité, notamment, une tabagie, deux épiceries, le restaurant Tim Horton's, la Banque nationale, la caisse populaire et quelques autres commerces. Qu'ai-je donc remarqué qui m'amène en ce mercredi matin à me questionner quand au service à la clientèle?

Dans la totalité des stationnements des commerces privés visités, s'il y avait des espaces de stationnement réservés au personnels, ils étaient situés à une certaine distance du bâtiment, et ce afin de facilité l'accès des clients aux établissements. Devant le palais de justice par exemple, j'ai noté que parmi les espaces situés tout près de l'immeuble, certains sont destinés à la clientèle d'une tabagie privée, alors que dans le cas des services publics, les espaces rapprochés sont marqués de panneaux indiquant qu'ils sont réservés aux employés de l'État, que ce soit celui destiné au député ou à d'autres fonctionnaires.

Dans certains cas, devant un hôpital par exemple, il est normal que l'on réserve une place près de l'entrée aux médecins qui doivent arriver lors d'urgences, mais dans la plupart autres situations, ne serait-ce pas normal que les employés de l'État stationnent leur véhicule de manière à faciliter l'accès des clients comme on le fait dans le secteur privé?

Je me rappelle ici les paroles du vieux Eddie Janigan, un vétéran de l'Armée américaine et ancien musicien qui venait passer ses vacances estivales en Gaspésie et qui m'a dit un jour au sujet de la manière d'attirer les gens, incluant la clientèle : « Feed the birds and the birds will come to you.» Certains fonctionnaires et autres décideurs au sein de la fonction publique devraient peut-être mettre la sagesse du vieux Janigan en application!


Dernière chronique – par Nicolas Poulin-Gagné
Bonjour tout le monde!

Ceci est malheureusement ma dernière chronique dans ce blog. Ceux qui me suivent depuis le début de l’été savent que je suis actuellement président d’une association étudiante, que j’étudie à temps plein en psychologie à l’Université Laval, et qu’en plus, je fais parti du «show» étudiant de cette même Université. Pour vous donner une idée, j’ai passé un gros 44 heures sur le campus durant les cinq derniers jours... Et ça, c’est sans mon emploi à temps partiel, mes repas et mon sommeil! Pas hâte de voir

Nicolas Poulin-Gagné
Écrire une chronique sur la psychologie, c’est vraiment plaisant. Ça me permettait de me replonger dans mes nombreux ouvrages sur les pathologies de l’humain (et croyez-moi, des troubles... Il y en a en tabar*****!), et s’en était une drogue. Quand on commence à comprendre des troubles bizarres, ainsi que ceux moins bizarres, on commence à analyser les gens autour de nous. À travers les 13 dernières semaines, j’ai tenté de mon mieux de vous apprendre les bases de ce que les étudiants en psychologie apprennent actuellement, en 2012. Grâce à ces bases, sans même de formation professionnelle supplémentaires, vous seriez en mesure d’analyser les gens autour de vous, d’éviter de tomber dans les stéréotypes nord-américains, et surtout, de vous auto-évaluer.

Car, oui, la plus grande force de tout intervenant, c’est d’abord de se connaître soi-même. D’être capable d’afficher ses limites, et d’exploiter au maximum ses forces. Mettre à l’épreuve nos peurs, et d’utiliser ses compétences à notre meilleur. De cette façon, vous ne serez jamais confronté à un mur quand vous allez aider quelqu’un. En vous considérant psychologiquement équilibré, ou encore mieux, de savoir pourquoi vous ne l’êtes pas, vous serez en mesure d’évaluer l’environnement qui vous entoure. Que ce soit la culture, le mode de vie, les valeurs et les normes de la société, mais également les traits qui caractérisent votre famille, vos collègues de travail, vos connaissances.

Laissez moi terminer ce dernier article par un petit commentaire sur la société actuelle. Sur une constatation personnelle de mon entourage. Comme introduction, je vous conseille d’écouter une scène du merveilleux film «La société des poètes disparus», mettant en vedette Robin Williams, qui raconte l’histoire d’un professeur de littérature unique en son genre dans un collège aux normes très strictes. Il y a une scène où le professeur (M. Williams) amène ses étudiants à l’extérieur, et les obligent à marcher en rang, en cercle. Au bout de quelques tours, les étudiants commencent à marcher au même rythme. Le son des nombreuses enjambées ne font qu’un. C’est ce qu’on appelle le conformisme.

Le conformisme est dans la nature humaine. On ne veut pas faire cavalier seul. On ne veut pas ressortir du lot. On a peur d’avoir l’air fou, d’avoir l’air niaiseux. Mon conseil : Faites ce que vous voulez. Les gens ne vous trouveront pas fous; ils vous trouveront innovateurs. Big Difference.

On peut comparé le conformisme à l’obéissance face à une autorité. L’obéissance à l’autorité est nécessaire au bon fonctionnement de notre société. Si personne ne respectait la police, les lois... Comment ferions-nous pour survivre? Imaginez un monde où personne ne respecterait les feux rouges sur la route, où il n’y aurait aucun contrôle dans les aéroports, où il n’y aurait aucune hiérarchie dans une entreprise... Ce serait l’anarchie, rien de moins.

En guise d’au revoir, en lien avec l’obéissance à l’autorité et le conformisme, je vous suggère d’aller consulter certains sites internet qui parlent de «L’Expérience de Milgram», qui date de 1963. Il s’agit de montrer à quel point l’être humain est «construit» pour obéir. C’est une des expérience les plus populaires de tous les temps, sinon la plus populaire. Et surtout, une des plus intéressante. Elle a non seulement révolutionné le monde de la psychologie, mais elle a révolutionné toutes les théories sur l’être humain dans les sciences sociales.

Si, pour ceux qui ne sont pas très «branchés» sur les expériences qui datent de 50 ans, vous pouvez voir une expérience française, très similaire, qui date d’à peine trois ans. Elle explique le pouvoir de la télévision sur les gens. Ce documentaire de 90 minutes est une vraie anthologie si vous vous intéressez de près ou de loin à la psychologie. De plus, vous pouvez regarder ce documentaire en intégrale à cette adresse, et ce, gratuitement : http://www.youtube.com/watch?v=pau7aDYrxFw

Finalement, je voudrais remercier P.A. de m’avoir laissé la chance de m’exprimer sur son blogue d’un sujet que j’adore, qui me passionne. Notre rencontre date bientôt d’un an, et jamais (mais au grand jamais) je n’aurais cru me retrouver sur ton blogue après autant de temps. Dire que notre première conversation était à propos d’une activité que j’avais organisée sur le campus de l’Université Laval, et que nous nous étions parlé sur les ondes de la radio du Grand Littoral FM 100,3! Really good memories!

Sur ce, je vous souhaite un bel automne! En espérant que vous avez apprécié mes chroniques hebdomadaires depuis les trois derniers mois!! Si vous avez des questions, cherchez l’adresse courriel d’une association étudiante de psychologie à l’Université Laval... Vous devriez être capable de me rejoindre assez facilement ;)

Au plaisir!
Nicolas Poulin-Gagné


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Note : À moi de te dire merci Nicolas, ta collaboration dans ce blog a été très appréciée et des lecteurs et lectrices m'en ont fait part!

P.A.

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