dimanche 3 juin 2012

Sujets du 3 juin 2012


Proverbe/citation du jour
"N'importe quel sot peut dire la vérité, mais il faut qu'un homme soit un peu sensé pour savoir bien mentir." -Samuel Butler

Le Québec en otage
Je viens de lire il y a à peine quelques minutes une nouvelle de Radio-Canada rapportant que Gilbert Rozon, le président du festival Juste pour rire, a demandé de rencontrer demain lundi les leaders étudiants. Monsieur Rozon a fait l'objet de nombreuses critiques dans les médias sociaux en lien avec des prises de position en faveur de la hausse des frais de scolarité, mais également aussi en lien avec la loi 78. Le président de Juste pour rire craint un boycott de son festival de même que l'impact économique négatif de la grève sur le tourisme dans la région de Montréal durant la saison estivale.

Dans le courant de la dernière semaine, les représentants étudiants ont fait semblant de négocier, le gouvernement Charest s'est carrément mis à genoux devant eux et tout cela s'est terminé par une fin de non-recevoir.

Notre gouvernement, démocratiquement élu, n'a pas à négocier avec une minorité d'activistes qui se fout carrément de tous les effets négatifs que ses actions vont avoir sur la santé économique et sociale du Québec, des effets qui se feront hélas sentir pour longtemps encore.

Vous rendez-vous compte à quel point nous en sommes rendus au Québec? La province au complet est à genoux devant un regroupement d'étudiants extrémistes et de divers activistes qui rient de nos institutions, de nos loi, et qui mettent en danger la santé économique et la réputation de la province, et tout cela pourquoi? Parce que les leaders étudiants souhaitent une «gratuité scolaire » mur à mur. Pourtant, avec les offres gouvernementales, les étudiants provenant de famille avec un revenu de 51 000 $ se verraient accorder l'équivalent de la «gratuité scolaire». Aussi, même ceux dont les parents gagnent 72 000 $ annuellement pourraient avoir droit à des bourses et des prêts seraient disponibles pour les familles dont les revenus vont jusqu’à 120 000 $ par année. Ces leaders disent que leurs préoccupations sont d'assurer l'accès aux études scolaires au plus pauvres d'entre nous???? Ouf!

Ce à quoi nous assistons présentement, alors que les associations étudiantes menacent de manifester lors de divers événements comme le Grand prix de Formule Un, n'est rien d'autre qu'une prise d'otage. On peut même qualifier à juste titre tout cela de TERRORISME. Qu'est-ce que le terrorisme, sinon l'utilisation de la peur, de la violence et du chantage dans le but d'apeurer les gens afin que le gouvernement accède aux demandes des activistes?

L'image et la réputation du Québec au niveau international sont en train de manger une méchante volée. Cela va immanquablement avoir un impact économique, social et politique sur la province. En plus, imaginez tous les dommages créés dans les institutions d'enseignement, avec les modifications nécessaires pour permettre aux jeunes un rattrapage, etc.

Le gouvernement doit mettre le gant de fer, parce que le temps du gant de velours est passé depuis longtemps, et s'il n'agit pas, nous pourrions bien finir par voir des citoyens écoeurés se mettre à taper non pas sur les politiciens, mais sur les carrés rouges qui rendent la vie des gens ordinaires impossible!

Pour plus de détails :



Couverture du livre de Pierre K. Malouf



Les faces cachées d'Amir Khadir
L'auteur Pierre K. Malouf, inquiet de l'influence grandissante de l'extrême gauche au Québec, propose au public un livre intitulé « Les faces cachées d'Amir Khadir », qui nous présente un portrait du chef de Québec solidaire, député de Mercier à l'Assemblée nationale.

Son livre est au sens large un essai qui explore la jonction (au sein de Québec Solidaire) entre diverses factions d'extrême gauche et l'ensemble plus large de la gauche militante québécoise. Il a aussi comme but de présenter le côté sombre du populaire politicien québécois, en s'arrêtant notamment à l'histoire de la boutique Le Marcheur. L’auteur nous fait découvrir l’implication du député de Mercier dans cette affaire, ce même que son passé à titre de militant dans divers groupes. Le livre de monsieur Malouf nous propose aussi de découvrir les origines de Québec solidaire et de sa plateforme, dont beaucoup de gens au Québec ignorent les faces cachées.

Le livre est publié par la nouvelle maison d’édition Accent Grave, que dirige Daniel Laprès. Le lancement a lieu à Montréal le 4 juin, à Québec le 6 juin, et le même jour il sera disponible en libraire à travers le Québec.

Vous trouverez ici bas des liens vers la maison d'édition, de même que vers des pages Facebook en lien avec le sujet et vers une entrevue réalisée par Marc-Olivier Fortin, directeur des communications au Prince Arthur Herald, qui s'est entretenu en en exclusivité avec l'auteur Pierre K. Malouf.


Pour plus de détails :

8 commentaires:

  1. l'enfer c'est les autres...

    RépondreSupprimer
  2. Si le gouvernement s'était mis à genoux devant eux, il y aurait eu un moratoire, non? À ce que je sache, le gouvernement n'a rien cédé, il n y a pas eu d'entente! C'est à se demander sur quelle planète vous habitez. Ou que vous cherchiez juste à provoquer avec des propos démagogiques. Ça semble être votre genre. Ou encore, vous êtes d'une mauvaise foi drôlement déplaisante. À vous de choisir

    Éric C.
    Rimouski

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si le gouvernement ne s'était pas mis à genoux, ça serait réglé depuis un bout. Une minorité tient actuellement le Québec en otage, c'est aussi simple que cela.

      J'aime bien les gens de gauche comme vous : vous criez toujours à la démagogie dès qu'un point de vue qui ne va pas dans votre sens est émis, et après vous vous dites brimés dans vos droits de vous exprimer et de manifester!

      Supprimer
    2. S'il y a des gens qui sont enclins à tout mettre en oeuvre pour faire taire les opinions dissidentes et à empêcher les autres d'exercer librement leurs droits (comme d'entrer au collège alors que les rouges en bloquent l'accès) c'est bien vous, et vous nous traitez ensuite de fascistes!

      Supprimer
  3. une minorité tien le quebec en otage on parle juste pas de la meme minorité ;)

    RépondreSupprimer
  4. Ce sont des gens comme vous M. Beaulieu qui croient avoir la science infuse et qui ne changent jamais d'idée même si vos arguments sont faibles et bornés dans votre discours de droite qui provoque un tel clivage entre les deux camps. Et pour votre information, je ne suis pas de gauche, je ne suis pas souverainiste non plus. Ce que je déplore, c'est que les commerces soient pris en otage et que le gouvernement ne fasse rien pour stopper les manifestations qui nuisent à leur économie. Donc je répète, si le gouvernement s'était mis à genoux, le conflit serait terminé car il est impératif que cette crise cesse pour que Montréal redevienne une ville où tout le monde peut aller travailler et vivre de sa business sans être inquiété par des manifestations quotidiennes.

    Éric C.
    Rimouski

    RépondreSupprimer
  5. La hausse des frais de scolarité est inévitable. Le gel qui a existé dans le passé était une erreur que les gouvernement précédents ont eu peur de toucher.
    Les frais sont les plus bas, et même avec la hausse, ils resteront les plus bas.
    Ce que le gouvernement a fait, c'est l'étirer la hausse sur plus longtemps, augmenter les bourses, et les prêts pour des gens qui n'avaient accès a aucune aide dans le passé. Pour ceux qui ont moins de 50000$ de revenu familial, c'est la gratuité scolaire! Il n'y a que les riches qui vont payer plus.
    Sans oublier le remboursement des prêts proportionellement au revenu, la création d'un organisme de gestion du financement universitaire, et l'entente sur les frais afférents.

    Pour bien des gens, le gouvernement en avait même trop donné!
    Leur réponse est que c'est pas assez, et ils se radicalisent encore plus. Ils vivent dans une bulle où ils croient que toute la population est derrière eux.
    Les élections vont leur montrer que la population n'est pas avec eux. Mais est-ce qu'ils accepteraient enfin la VRAIE démocratie, la voie du peuple qui leur dit NON?

    Quelle concession les étudiants ont fait eux?

    RépondreSupprimer
  6. Si le gouvernement cède à la violence et l'intimidation, ça ouvre une porte que d'Aitre groupes d'intérêts et syndicats vont emprunter à leur tour.

    RépondreSupprimer

Merci de faire parvenir votre commentaire. Il apparaîtra sur la page suite à son approbation.