mardi 3 avril 2012

Sujets du 3 avril 2012

Proverbe/citation du jour

«Les chaînes du mariage sont si lourdes qu'il faut être deux pour les porter - quelquefois trois.» -Alexandre Dumas

Photothèque Le Soleil

Bonne chance dans tes nouveaux projets, «Gardien de nuit»!

Jean-François «Jeff» Labrie, mieux connu sous le nom de «Gardien de nuit», de par sa spécialisation de couverture radiophonique de faits divers dans la région de Québec, a annoncé hier matin sur les ondes du FM 93, pour lequel il a travaillé au cours des six dernières années, qu'il quittait son micro et le monde de la radio afin de se lancer dans de nouveaux projets qui restent à préciser.

Si j'écris aujourd'hui quelques lignes afin de lui rendre hommage, c'est parce que Jeff est originaire de la Haute-Gaspésie. Il cumule 17 années de travail dans le monde de la radio et c'est à Sainte-Anne-des-Monts, au FM 100,3, qui était encore à l'époque CJMC 1490, qu'il a fait ses premiers pas dans le domaine.

Je me souviens encore d'un élève de secondaire II qui était venu me voir dans ma classe au printemps 1994 pour me demander comment on devenait animateur radiophonique. À ce moment, j'étais enseignant suppléant en secondaire III dans une classe adjacente à l'une de celles que fréquentait le jeune Jeff, mais j'occupais aussi le poste d'animateur du retour à la maison à la station, et j'étais présent quand il était venu porter son curriculum vitae pour devenir animateur.

Le jeune homme a part la suite pris de l'expérience à la station locale, avant de compléter une formation spécialisée dans la région de Québec, puis il est revenu en région à la fin des années 1990 (j'ai pu travailler avec lui à CJMC durant l'été 1999 et il m'a alors donné de bons conseils pour m'améliorer en ondes, moi qui n'ai jamais comme lui suivi des cours dans le domaine.) J'ai croisé en personne pour la dernière fois Jeff à Sept-Iles durant l'été 2000, alors qu'il travaillait à CKCN. Il a par la suite travaillé avec André Arthur à CKNU et occupé un poste aux faits divers pour le FM 93,3 à Québec au cours des six dernières années.

Jeff éprouvait depuis des années des problèmes cardiaques. Il a bénéficié d'une greffe du coeur en 2010, et a par la suite poursuivi son travail radiophonique. Toutefois, comme il me l'a mentionné hier via Facebook, après plusieurs années à travailler sept jours sur sept, 24 heures sur 24, dans le domaine des faits divers, il souhaite avoir un mode de vie différent. Il a donc annoncé son départ du FM 93 hier, en matinée.

Le Gardien de nuit est un modèle à suivre : malgré une maladie cardiaque qui mettait sa vie en danger, il n'a jamais cessé de travailler, et aussi, il est une preuve pour les gens de la Haute-Gaspésie que les gens d'ici peuvent réaliser leurs rêves de jeunesse et occuper une place importante dans les médias ou dans un autre domaine.

Bonne chance dans tes nouveaux projets Jeff!

Pour plus de détails :

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/television-et-radio/201204/02/01-4511808-le-gardien-de-nuit-range-son-micro.php


Une forme nouvelle d'esclavage

Au Canada, la dernière vente d'un esclave (nommé Emmanuel Allan) a eu lieu lors d'une vente aux enchères, à Montréal, le 23 août 1797. La plupart des pays dans le monde ont aboli l'esclavage officiellement, quoi que dans certains pays, comme l'Arabie saoudite, on a tardé à le faire (en 1962) et la Mauritanie l'a officiellement fait en 1981. Pourtant, la pratique persiste dans certaines régions du monde, comme dans la péninsule arabique, le sous-continent indien, et dans des pays africains comme le Niger ou le Mali.

L'Organisation internationale du travail (OIT) estime à 25 millions le nombre de personnes qui vivent actuellement dans des conditions assimilables à de l'esclavage, d'où l'expression «esclavage moderne». Selon l'ONU, annuellement, deux millions de personnes sont réduites en esclavage. Certaines situations sont considérées comme en étant une certaine forme :

  • le proxénétisme ;

  • le travail forcé, qui est rendu possible dans les pays occidentaux via le travail clandestin ;

  • le travail des enfants.

Un vrai esclave n'est pas nécessairement une personne enchaînée, battue, torturée ou forcée d'obéir. Tant et aussi longtemps qu'un tel individu souhaite se rebeller pour gagner sa liberté, il n'est pas complètement emprisonnée.

Un vrai esclave, en fait, accepte d'être soumis, parce qu'il a peur de devenir indépendant, ce qui le pousse à être prêt à se battre et même à mourir pour maintenir ce même système qui l'asservit. Un vrai esclave est incapable d'imaginer la vie autrement que dans ce système qui gère toute son existence.

En laissant l'État s'incruster dans tous les aspects de nos vies, en lui permettant de prendre de plus en plus de décisions à notre place sans la moindre résistance, ne devenons-nous pas d'une certaine manière esclaves sans même en être conscients?

1 commentaire:

  1. Pierre Longpré3 avril 2012 à 11:21

    Mais oui nous en sommes conscients !

    L'impôt à la source, pas le choix, les taxes de vente et les droits de toutes sortes sont des formes "démocratiques" de l'esclavage.

    Le québécois moyen travaille de janvier à août pour payer les erreurs des gouvernements des 40 dernières années.

    Ce qui lui reste de septembre à décembre pour prendre soin de lui, sa conjointe et ses enfants.

    Et il sera endetté de plus de 850 milliards $ quand même.

    Heille, ils ont été bons ces politiciens. Ils nous ont passsé ça sous le nez sans qu'on réagisse.

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