vendredi 30 mars 2012

Sujet du 30 mars 2012

Proverbe/citation du jour

« Le vice empoisonne le plaisir, la passion le corrompt, la tempérance l'aiguise, l'innocence le purifie, la tendresse le double. » -Proverbe Chinois


Quand le "BES sans contraintes" devient un mode de vie

En débutant ce billet, j'estime important de préciser que malgré mes positions libertariennes qui me portent à croire que nous devons réduire de manière radicale la taille de l'État et sa prise en charge des citoyens pour laisser plus de liberté de choix et de responsabilités entre les mains des individus, je ne supporte pas l'idée que l'on élimine totalement les programmes sociaux destinés à venir en aide aux démunis de la société.

À mon avis, ce que l'on appelle le «B.E.S.» doit faire partie des services offerts par l'État. Par exemple, lorsqu'une personne est dans une mauvaise passe temporaire, qu'une personne souffre d'une maladie ou d'un handicap l'empêchant de travailler ou qu'une personne choisit de demeurer à la maison pour s'occuper de ses enfants qui ne vont pas encore l'école ou d'un conjoint malade en raisons de circonstances particulières (cancer, lourd handicap, etc.), la société doit fournir un minimum d'aide à ces gens.

Par contre, je crois aussi que lorsqu'une personne est apte au travail, même si elle n'a que peu de qualifications et de formation, et que rien ne l'empêche de travailler, il n'est pas normal que cette personne demeure sur l'assistance sociale.

Au Québec, selon des données du gouvernement datant de janvier 2012, un total de 134 363 adultes parmi les assistés sociaux sont dits «sans contraintes». On estime aussi que ces gens bénéficient de l'aide sociale depuis une moyenne de neuf années. Il y a certainement une proportion d'entre eux qui ont des raisons valables pour ne pas travailler, mais n'allons pas croire que c'est le cas de tous!

Donc, beaucoup de ces gens pourraient travailler, mais ne le font pas! Combien en coûte-t-il à la société pour les supporter? Combien de milliers de travailleurs se lèvent le matin pour aller au boulot parce qu'ils n'ont pas le choix et qui paient des impôts pour faire vivre cette portion d'assistés sociaux qui n'a pas sa raison d'être?

Le pire dans tout ça est qu'en plus d'obtenir du «B.E.S.» en étant considérés «sans contraintes», plusieurs travaillent au noir et peuvent mener un train de vie que des contribuables n'ont pas le moyen d'avoir, en plus d'avoir accès à certains services à moindre coûts (médicaments, etc.)

Des groupes communautaires crient au scandale et souhaitent que les «riches» paient plus pour que l'on redistribue aux «pauvres» en demandant plus de «justice sociale». Ces gens ont le temps de manifester, tout comme les assistés sociaux. Les travailleurs "ordinaires" eux, n'ont pas cette possibilité, leur travail passe en priorité!

Où est la justice sociale pour les travailleurs qui paient des impôts dont une partie sert à entretenir des gens qui ne veulent pas travailler?


Pour plus de détails :

http://www.mess.gouv.qc.ca/statistiques/aide-sociale/index.asp


Photo par Adrian Lam , Victoria Times Colonist



Québec devrait copier le projet de Kevin Falcon

Un politicien de la Colombie-Britannique, le ministre des Finances Kevin Falcon, a annoncé le 14 mars dernier un programme par lequel on inciterait les assistés sociaux à suivre des programmes de formation menant à des emplois biens payés. Dans le nord de la province, il y a des besoins criants pour des conducteurs de classe 1, des plombiers, des électriciens et dans divers métiers en lien avec l'exploitation pétrolière et gazière.

On n'obligerait pas tous les assistés sociaux aptes au travail à suivre le programme. Ceux qui le désirent se verraient payer un billet d'avion pour se rendre dans les régions ayant des besoins en emplois, on les logerait, on les nourrirait et on les vêtirait le temps qu'ils gagnent les qualifications nécessaires pour avoir un emploi. Le programme s'adresserait d'abord aux assistés sociaux des régions visées, puis on ferait une sélection parmi les assistés sociaux des grands centres pour les envoyer au Nord par la suite.

À quand des mesures similaires au Québec?

Pour plus de détails :

http://en.wikipedia.org/wiki/Kevin_Falcon

http://www.theprovince.com/news/looking+send+welfare+recipients+north+training+program/6302516/story.html




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