jeudi 2 février 2012

Sujets du 2 février 2012

Proverbe/citation du jour

«La plus importante et la plus négligée de toutes les conversations, c'est l'entretien avec soi-même.» -Chancelier Oxenstiern



La perte des DEP : la pire catastrophe ayant touché la Haute-Gaspésie à ce jour

Quelle est, à votre avis, la pire catastrophe ayant touché la Haute-Gaspésie à ce jour? Nous pouvons penser à divers drames humains qui ont provoqué des décès, comme la tragédie de la Pharmacie Uniprix qui a brûlé durant les années 80 notamment.

Pour ma part, en terme de drame humain, et ce sans minimiser d'autres incidents ayant provoqué la mort de gens de chez nous, j'ai comme opinion que le démantèlement du secteur professionnel à l'école Gabriel-Le Courtois, qu'on pouvait encore appeler « polyvalente » à l'époque, est l'erreur ayant provoqué le plus de conséquences au niveau social.

Les gens qui ont complété leurs études à cette époque doivent certainement se souvenir du discours qu'on tenait dans le monde éducatif de la région, un discours, remarquez bien, qui était aussi tenu ailleurs : « Voyons, t'as trop de talent pour uniquement te contenter d'une formation professionnelle, alors complète ta formation générale, va au cégep, et plus tard tu seras un avocat ou un médecin... »

Les DEP étaient en quelque sorte une voie de garage dans laquelle certains bien-pensants orientaient notamment les cas problèmes. Des décideurs dans le monde de l'éducation voulaient à l'époque laisser tomber des formations comme celles offertes en mécanique, en soudure, en électricité, en cuisine, etc. pour se concentrer sur la formation supérieure. Je me souviens même avoir lu dans le Riverain jadis un article dans lequel le directeur général de la C.S. La Tourelle disait vouloir donner aux jeunes une orientation en fonction de « la culture ». On a donc carrément abandonné à peu près toutes les formations professionnelles offertes en Haute-Gaspésie et laissé d'autres écoles du territoire en donner certaines, que ce soit à Gaspé, Carleton ou Chandler.

Il est vrai qu'à l'époque on avait de la difficulté à remplir les classes de ces DEP avec des jeunes de la région immédiate. Pourquoi alors ne pas avoir négocié de manière plus serrée avec les autres commissions scolaires pour mieux « répartir la galette », en permettant au moins la survie de quelques-uns de ces programmes qu'auraient pu venir suivre des jeunes d'ailleurs pour remplir les classes?

Je lisais plus tôt cette semaine, dans le Bilan des perspectives du marché du travail de Jobboom, que 70% des emplois créés d'ici 2020 nécessiteront une formation professionnelle, collégiale ou universitaire. Aussi, les finissants de plusieurs domaines vont avoir l'embarras du choix de leur employeur car leur taux de chômage est de 0%!!!

Il est vrai qu'on parle dans certains cas de formations de niveau supérieur, mais avec quelques DEP en demande offerts dans la région, ne pourrions nous pas tirer notre épingle du jeu? Des gens formés ici, avec leur famille ici, pourraient profiter des perspectives de travail au Nord et réinjecteraient l'argent dans notre économie régionale. Or, à cause de grands penseurs qui ne voyaient qu'à court terme, nous sommes aujourd'hui collectivement hypothéqués sur ce plan!

Jobboom indique aussi qu'un déclin de la population en âge de travailler s'amorce à partir de 2013, ce qui veut dire qu'à long terme, la situation de l'emploi est extrêmement favorable. Les entreprises vont devoir continuer à produire avec moins de main d'oeuvre. Cela veut dire qu'on n'aura pas le choix de passer par une plus grande productivité, donc par un personnel mieux qualifié.

Au lieu de perdre leur temps dans des projets irréalistes, au lieu de perdre du temps à promouvoir « l'art et la culture » nos élus devraient faire passer en priorité le retour de DEP sur notre territoire. Il est vrai que nous devrons repartir à zéro et que la route est longue, mais ce serait là un investissement valable pour notre région sur le long terme, qu'en pensez-vous?


Pour plus de détails :

http://tvanouvelles.ca/lcn/economie/archives/2012/01/20120131-103742.html



Le pourquoi de la basse criminalité en Suisse

Qu'il soit question d'infractions contre la personne ou bien contre la propriété, la Suisse est un des pays dans le monde où le taux de criminalité est des plus bas.

Par exemple, en Suisse, les vols de voitures sont presque inexistants. 90% des vols sont des vols... de bicyclettes! En guise de comparaison, le risque de cambriolage en Angleterre est d'environ 5,7%. Il est de 1,5% en Suisse.

Pour ce qui est du taux d'homicide, la Suisse a l'un des taux les plus bas dans le monde : 1,2 meurtre pour 100 000 habitants annuellement, et les statistiques indiquent que les meurtres impliquent presque uniquement des crimes passionnels ou bien des meurtres commis entre des réfugiés, donc des gens qui ne sont pas de souche. Aux États-Unis, ce taux est de 7,4 meurtres par 100 000 habitants!

Quels sont les facteurs qui peuvent le mieux expliquer un si bas taux de criminalité? La réponse se retrouve peut-être, en partie du moins, dans le nombre d'armes en circulation dans la confédération helvétique : pour une population de six millions d'individus, la Suisse compte environ deux millions d'armes en circulation. De ce nombre 600 000 sont des fusils automatiques et 500 000 des armes de poing. De plus, tous les hommes valides entre 21 et 32 ans doivent servir dans l'armée régulière ou comme réservistes et gardent à la maison leur arme fournie par l'armée et une provision de chargeurs. Les réservistes plus âgés peuvent aussi garder une arme à la maison.

Entendez-vous souvent parler de tueries en Suisse malgré cet accès aisé à des armes à feu?

Est-ce qu'un si bas taux de criminalité peut s'expliquer par le fait qu'un voleur sait que les chances de se retrouver face à une victime armée sont grandes?

Comme le dit un homme interviewé dans le vidéo que vous pouvez visionner en suivant le lien ici bas :

The key to freedom is to be able to have the ability to defend yourself, if you dont have the tools to do that, then youre going to be at the mercy of whomever wants to put you away.

(La clé de la Liberté est d'avoir la capacité de se défendre soi-même, si on n'a pas les outils pour le faire, alors on est à la merci de quiconque voulant disposer de nous.)

Ce qui est bon en Suisse est aussi bon ici en Amérique du Nord si vous voulez mon avis!


Pour plus de détails :

http://www.live-in-switzerland.com/f/faq/insecurite.html

http://www.youtube.com/watch?v=6nf1OgV449g&feature=youtu.be

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de faire parvenir votre commentaire. Il apparaîtra sur la page suite à son approbation.