mardi 3 janvier 2012

Sujets du 3 janvier 2012


Proverbe/citation du jour
« Trois sortes de gens disent la vérité: les sots, les enfants et les ivrognes. » -Proverbe allemand

Réaliser des économies dans le domaine de la santé
Durant la période des fêtes, j'ai eu l'occasion de jaser avec un médecin travaillant en Haute-Gaspésie. Ce dernier m'a fait part de quelques commentaires au sujet de ses patients, des commentaires que je crois pertinents, parce qu'ils nous donnent un aperçu de raisons pourquoi notre système de santé coûte cher.

D'abord, ce médecin m'a dit qu'il estime grosso modo que 40% de ses patients fument et que l'usage du tabac est la cause des maux qui les affligent. Que l'on laisse la liberté de fumer aux gens qui le désirent, soit, par contre, est-ce que nous devons collectivement assumer les frais de santé liés à ce choix de vie malsain?

Est-ce que l'imposition d'une « taxe-santé » ou, mieux encore selon moi, l'obligation d'une assurance de risque supplémentaire aux adeptes du tabac, afin de couvrir les frais de santé qu'ils engendrent, serait un moyen de réduire les coûts payés par les contribuables en général?

Aussi, toujours selon ce médecin, la moitié des gens se présentant à l'urgence le font pour des maux qui ne nécessiteraient même pas un passage en cet endroit. On a bien beau dire qu'il ne faut pas prendre de risques inutiles si on éprouve un malaise, mais de là à se rendre systématiquement à l'hôpital parce qu'on a une petite toux ou un bobo sur le doigt...

Il y a de cela plusieurs années, si ma mémoire ne flanche pas, Marc-Yvan Côté, alors ministre de la santé, avait avancé l'idée d'un ticket modérateur payable pour chaque visite à l'urgence. Ne serait-ce pas encore là un autre moyen pour réduire les coûts du système en utilisant le principe de l'utilisateur payeur?


Un Festival du maquereau en Haute-Gaspésie en 2012?
Aurons-nous droit à un Festival du maquereau en Haute-Gaspésie en 2012? Lorsqu'un auditeur de mon émission radiophonique du matin m'a approché avec cette suggestion l'été dernier et que j'en ai fait mention en ondes, j'ai eu droit à plusieurs appels de gens considérant cette idée comme novatrice et intéressante.
Semble-t-il que le quai de Sainte-Anne-des-Monts est, de tous ceux de la région, l'endroit le plus propice pour la pêche de ce type de poisson. On n'a qu'à se rendre sur place durant la belle saison pour constater à quel point cet emplacement est non seulement un endroit pour pêcher, mais aussi un endroit pour socialiser, comme tous les autres quais gaspésiens d'ailleurs.

Je sais très bien qu'il y a des décideurs annemontois qui n'apprécient pas du tout mes prises de position face à des événements comme la Fête du bois flotté ou Ex-Voto. Or, peut-on prouver à la population que ces événements amènent de l'argent neuf plus qu'ils n'engendrent des coûts? Si la réponse est non, pourquoi ne pas profiter de 2012 pour passer à autre chose? C'est bien beau la culture, mais ces événements coûtent cher, ont très peu de retombées économiques positives, et n'intéressent vraiment qu'une infime minorité des gens de la région et les visiteurs de l'extérieur.

Entre un tel festival et une « Fête du bois flotté », qu'est-ce qui est le plus représentatif des gens d'ici? Qu'est-ce qui est le plus susceptible de toucher la population locale tout en permettant de faire connaître notre coin de pays d'une manière pittoresque aux visiteurs? En fouillant sur Internet, j'ai découvert l'existence d'un tel événement en Norvège. On en fait là-bas un événement gastronomique, alors en plus d'encourager les gens à pêcher ce poisson, on pourrait organiser des concours du plus gros et du plus petit maquereau, des ateliers pour apprendre à le cuisiner et à le fumer, etc. Des activités à caractère culturel pourraient se greffer au tout, comme des concours de musiciens amateurs, un feu d'artifice et ainsi de suite.

Un Festival du maquereau aiderait à faire connaître notre région en utilisant une caractéristique propre à notre localité. Il y a bien un Festival de la crevette qui est connu de tous à la grandeur du Québec, alors pourquoi pas user d'une stratégie similaire en Haute-Gaspésie?

Une source bien informée m'a confirmé avoir entendu des décideurs locaux discuter sur le sujet récemment encore. Cela est signe que l'idée fait du chemin. Le délai qui nous sépare encore de l'été peut être mis à profit pour l'organisation d'une première édition de ce festival.

Je remercie une fois encore la personne qui m'a fait part de cette idée. Elle tient encore à garder son anonymat, mais je me promets de vous divulguer son nom quand le projet verra le jour!

1 commentaire:

  1. Bonjour!

    Belle citation. Et malheureusement que trop vraie.

    Merci!

    Jimmy Daraiche

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